Le 26 mai 2018, Kemal Kılıçdaroğlu, président général du CHP, présente le programme du parti pour ces élections, promettant notamment de lever l'état d'urgence en place depuis juillet 2016[35]. Il a permis aux partis d'opposition de former une alliance… et ils l'ont fait. C'est pourquoi il n'est pas bon que nos joueurs internationaux se laissent manipuler pour sa campagne électorale. S'il pensait mettre toutes les chances de son côté en convoquant ces élections pendant l'état d'urgence et plus d'un an avant la date prévue, Recep Tayyip Erdogan a été rattrapé par la dégradation de la situation économique et s'est heurté à un sursaut inattendu de l'opposition. Par ailleurs, le Parlement a voté un amendement de la loi électorale autorisant les partis à former de telles alliances[6]. Notre journaliste Marie Jégo a répondu à vos questions sur les élections municipales en Turquie. Pour être élu, un candidat à l’élection présidentielle doit recueillir une majorité absolue de plus de 50% des voix au premier tour. 8%... Qui ne l'ont pas choisi... Quand on sait Comment ont été traités les opposants il y a quelques années... On peu frémir... L'économie, qui a longtemps été l'atout de l'AKP, s'est imposée comme un sujet de préoccupation majeure avec l'effondrement de la livre turque et une inflation à deux chiffres qui ont atteint les Turcs au portefeuille. Il a aussi déploré la présence de « personnes armées dans les rues », qui essayent de créer selon lui « une atmosphère de terreur pour les électeurs ». Au Japon, une statue de calmar géant érigée grâce à une subvention... SpaceX : la fusée Starship réussit son atterrissage pour la... Pêche post-Brexit: des navires de guerre britanniques déployés à... Jérusalem: des blessés lors d'une manifestation contre l'éviction... Royaume-Uni : des élections locales sur fond d’indépendance écossaise, Cali, l'épicentre de la violence des manifestations en Colombie. Erdoğan est finalement réélu au premier tour, avec 52,6 % des voix, face notamment à Muharrem İnce (30,6 %). En outre, l’importante communauté kurde de Turquie subit une forme de discrimination ethnique. Il assure qu'il « luttera sans pitié » contre les groupes terroristes, et mettra fin au système de carte d'identité Passolig spécifiques aux supporters de football. Pour sauvegarder le nouveau brouillon, cliquez sur enregistrer. Bref, ils préfèrent la démagogie à la démocratie ou bien, pire, ne font pas la différence entre les deux. Ce n'est pas encore gagné surtout que l'opposition se prépare à grands pas. Le président turc a gagné le scrutin avec 52,5 % des voix. Voyant dans ces élections leur dernière chance d'arrêter Recep Tayyip Erdogan dans sa quête d'un pouvoir incontestable, des partis aussi différents que le CHP (social-démocrate), l'Iyi (nationaliste) et le Saadet (islamiste) ont noué une alliance inédite pour le volet législatif des élections, avec l'appui du HDP (prokurde). Charte de modération Les forums du Point, FAQ Tuna Bekleviç[26], Levent Gültekin[27] et Vecdet Öz[28], ont annoncé leurs candidatures mais n'ont pas eu assez de parrainage pour que leurs candidatures soient validées. Muharrem İnce fait un don de 500 lives turques à chacun des autres candidats. »[48] Selon Cengiz Aktar, analyste en sciences politiques « Il y a déjà de très grand doutes sur la sécurité des bureaux de vote. Alors que plusieurs opposants contestent les résultats de l’élection présidentielle, l’Union européenne, l’OSCE et le Conseil de l'Europe dénoncent des conditions de campagne « inéquitables », notamment en termes d’aides publiques et de traitement médiatique (180 heures d’audience pour Erdoğan contre 37 pour son principal adversaire, Muharrem İnce)[51],[52]. Le 14 mai 2018, le candidat du HDP Selahattin Demirtaş, détenu depuis le 4 novembre 2016 pour des liens présumés avec le PKK, s'exprime à travers ses avocats sur cette campagne électorale qu'il juge « injuste » : « Le gouvernement et le président Erdoğan vont faire campagne en se servant de tous les moyens sous leur contrôle. Cela pourrait bien ne plus être le cas »[8]. Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point. Vous devez renseigner un pseudo avant de pouvoir commenter un article. la coalition espérée aurait du se faire au premier tour (se souvenir de l'éviction de Jospin) il y avait un candidat pro Kurde (emprisonné depuis 2016) qui a obtenu 8% On a souvent parlé du pouvoir assez important de son parti, mais l'AKP n'a jamais fait 50 % et donc pour la première fois Erdogan doit faire 50 % + 1 voix. Connectez-vous plus rapidement, Vous avez un compte Facebook ? L'objectif étant « d'éviter de répéter le 7 juin », en référence aux élections de 2015 où l'AKP avait temporairement perdu sa majorité absolue à l'assemblée. Lettre d’AsieMeghan et Harry, les enfants terriblesLettre de Bruxelles, Expérience Le Point On a souvent parlé du pouvoir assez important de son parti, mais l'AKP n'a jamais fait 50 % et donc pour la première fois Erdogan doit faire 50 % + 1 voix. Les dates officielles des premier et second tour de l'élection présidentielle n'ont pas encore été fixées. L'élection est la désignation, par le vote d'électeurs, de personnes destinées à occuper une fonction politique, économique ou sociale. Élections en Turquie : Recep Tayyip Erdogan peut-il perdre ? Il maintient sa majorité grâce à l'alliance de son parti avec les ultranationalistes du MHP. Le président turc a gagné le scrutin avec 52,5 % des voix. Le candidat du parti prokurde HDP, Selahattin Demirtas, qui rivalisait autrefois sur les estrades avec Recep Tayyip Erdogan, a dû faire campagne depuis une cellule de prison : accusé d'activités « terroristes », il est en détention préventive depuis 2016. Gündoğan avait en effet écrit sur son maillot : « Pour mon honorable président, avec grand respect ». En ce moment, de graves menaces venues de l'intérieur comme de l'extérieur du pays visent la stabilité, la paix et le développement de la Turquie. Il ne peut plus accuser ses rivaux d'être des suppôts de l'étranger, des laïcistes qui ont fait fermer des mosquées parce qu'en face, dans l'alliance, il y a le vrai parti islamiste, le Saadet », « pour satisfaire son allié ultranationaliste, Erdogan a ouvert la boîte de Pandore. Si Recep Tayyip Erdogan reste tout de même le favori de la présidentielle, il n'est pas assuré de récolter dimanche les plus de 50 % des voix nécessaires pour éviter un second tour qui se déroulerait le 8 juillet. À défaut, les deux candidats arrivés en tête s'affrontent lors d'un second tour organisé deux semaines plus tard, et celui qui recueille le plus de suffrages est déclaré vainqueur. La veille de l'élection, il réunit 5 millions de turcs lors d'un discours à Istanbul. Selon certains observateurs, environ 90 % des médias turcs sont ainsi sous contrôle gouvernemental[10],[11]. », « Plus il y a de candidats, moins Erdogan a de chance de passer dès le premier tour. À cause de sa chute progressive dans les sondages ? De la situation économique et de la crise qui s'annonce ? Ce faisant, l’élection présidentielle en question doit être qualifiée de quasi-libre et, par extension, de partiellement discriminatoire, donc de quasi-juste à l’endroit de certaines catégories de citoyens.
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