Le président Ali Bongo Ondimba et son fils Noureddine Bongo Valentin © © Présidence du Gabon. Les premières élections législatives multipartites en presque trente ans ont lieu en septembre-octobre 1990[22],[23]. On sait peu de chose de la vie tribale avant le contact avec l’Europe, mais l’art tribal suggère un riche patrimoine culturel. Des dessins gravés sur roche près du … Les frontières terrestres du Gabon sont de 2 551 km et se décomposent comme suit : 1 903 km de frontière commune avec la république du Congo, 350 km avec la Guinée équatoriale et 298 km avec le Cameroun[2]. Le peuplement du Gabon se poursuit jusqu'au XVIe siècle tant par le nord via la vallée de l'Ivindo (Mitsogos, Okandés, Bakotas…) que par le sud (Échiras, Punus, Balumbus, Nzebi, Adoumas…) Les Fangs, eux aussi bantous[15], s'installent progressivement jusque dans le courant du XIXe siècle[16]. L'opposition dénonce immédiatement ces résultats. Le centre de ce trafic était l'île de Pongo, du nom des Mpongwés, qui ferme l'embouchure du Como et que les occidentaux nommait Isle du Roi parce que le roi des Mpongwés y siégeait[7]. D'après le dictionnaire de l'origine des noms et surnoms des pays africains d'Arol Ketchiemen[17], il est cependant fort probable que le nom « Gabon » ait été emprunté aux populations africaines locales. À propos de ces trois écrivains, le critique français Daniel S. Lagrange remarque : "Des poètes comme Grégoire Biyogo et des romanciers, tels Éric-Joël Bekale et Marc Mve Bekale élaborent des procédures narratives inspirées du Mvett, particulièrement à partir du maître Tsira Ndong Ndoutoume. Dans un documentaire diffusé sur France 2 en décembre 2010, le diplomate Michel de Bonnecorse, ex-conseiller Afrique du président Jacques Chirac, confirmera cette version des faits. Quand un pays européen installait un fortin, c'était plus pour se protéger de ses concurrents que pour coloniser la région. En 1886 , le Gabon fait partie intégrante de l' empire colonial français par le décret du 26 juillet . Comme de nombreux pays africains jusqu'au XXe siècle, la littérature du Gabon reposait essentiellement sur une riche tradition orale qui comprend un corpus de fables, de légendes, de contes et d'épopées tels le chant épique Mvett chez les Fang[206],[207] ou l'Ingwala chez les Nzebi que certains conteurs anciens et modernes s'efforcent de maintenir vivants. Sur les questions de politique internationale, le Gabon s'aligne sur Paris[27]. Les Bantous étant eux-mêmes partis il y a 5 000 ans de la zone sahélienne en voie d'assèchement, leur expansion vers le sud et l'est date d'environ 1 000 ou 2 000 ans avant notre ère[11],[12]. Le PIB par habitant est relativement élevé, évalué entre 15 et 16 000 $ US[106] avec le 73e rang mondial. L'arbre typique du pays est l'Okoumé[92]. En 1698, une nouvelle querelle poussa les Hollandais à détruire plusieurs villages mpongwés. Le Gabon a participé à dix éditions des Jeux olympiques d'été (jamais aux Jeux olympiques d'hiver). Le transport fluvial et maritime de passagers se concentre essentiellement sur les liaisons Libreville - Port-Gentil (via l'océan, du fait de l'absence de route) et sur la desserte régionale de la zone des lacs (département d'Ogooué et des Lacs) aux alentours de Lambaréné[136],[132]. N’avons-nous pas assez des Antilles ? Les noms ou orthographes peuvent varier pour désigner la même ethnie. Charles Noufflard (1906-1907). Un grand nombre d'espèces animales et végétales sont protégées[81]. En 1997, il publie La vocation dignité, suivi de Oncle Mâ et Le bruit de l'héritage (2001). L’essai est un genre littéraire consacré à la réflexion sur un thème spécifique. Le Gabon est membre de plusieurs organisations internationales dont les Nations unies, l'Union africaine, la CEMAC, la CEEAC[64], la Francophonie[65] et l'OCI[66]. Le second bassin versant est celui de la Nyanga, le fleuve le plus méridional du pays. La longueur des voies navigables est estimée à 1 600 km en 2010[2]. Des dessins gravés sur roche près du cap Lopez ont été datés de plus de 8 000 ans. Dans La mouche et la glu[220], Maurice Okoumba-Nkoghé présente un amour impossible entre deux jeunes gens[221]. Les masques traditionnels ont une part importante dans la culture gabonaise. Le Monde avec AFP Une palette d'autres sports existe dans le pays, tels l'athlétisme, le basket-ball, la boxe et les sports de combat[250], le cyclisme, avec la Tropicale Amissa Bongo, compétition internationale équivalent à un « Tour du Gabon cycliste »[251] ainsi que le marathon du Gabon qui se déroule tous les ans, en novembre, dans les rues de Libreville. Nos comptoirs, nos escales, nos petits territoires d’outre-mer, ça va, ce sont des poussières. La tradition de « l’oralitude » est très présente dans la musique gabonaise à travers les conteurs et les bardes anciens ; elle est surtout prégnante chez des artistes tels que Pierre-Claver Akendengue[215], Pierre-Claver Zeng[216],[217],[218], Hilarion Nguema, Jean-Christian Mackaya, alias Mackjoss, Annie-Flore Batchiellilys, François Ngwa, Alexis Abessole, Prospère Nzé, Tita Nzébi, qui font de la musique un lieu de transmission de la culture ancienne, des idéaux politiques et philosophiques. À cause des migrations internes en cours, le Gabon était à cette époque sur la voie d'un équilibrage démographique qui fut perturbé par les Européens. La prévalence du SIDA est, à l’instar de l’ensemble de l'Afrique, élevée, avec, en 2012, un taux de 4,1 % de personnes infectées dans la tranche d'âge 15−49 ans[157],[158]. Les Pygmées actuels, qui seraient issus de ce peuplement, sont les premiers habitants connus de ce qui est actuellement le Gabon. En janvier 1968, Bongo est reçu par de Gaulle à l'Elysée[16]. « Enquêtes et études », 1962. Les premières traces d'occupation humaine au Gabon remontent à 400 000 ans1,2,3,4. Par la suite, plusieurs enquêtes attestent que les scores ont été truqués. Il dispose, pour ce qui concerne l'Afrique continentale, du deuxième revenu par habitant derrière la Guinée équatoriale et devant le Botswana[105]. Plus tard, les Mpongwes (des Bantous), s'installent entre le XIe siècle et le XVIIIe siècle dans la zone de l'actuelle province de l'Estuaire[13],[14]. À l'issue de celle-ci, et de manifestations, d'importantes réformes politiques sont adoptées, dont la création d'un sénat national, la décentralisation des finances, la liberté de rassemblement et de la presse, l'abolition du visa de sortie obligatoire et le multipartisme. Des traces d'activités humaines de l'âge du fer montrent la continuité du peuplement de la zone[6]. Le Gabon dispose de trois aéroports internationaux : l'aéroport de Libreville, celui de Port-Gentil, celui de Franceville ainsi que de soixante aérodromes locaux dont trente à vocation commerciale[137],[138]. En outre, le climat équatorial et la nature des sols ne permettent pas une bonne conservation des restes humains et des traces de leurs activités. Les migrants bantous se sont installés dans la région du Gabon à partir du 14ème siècle. Le commerce concerne aussi le caoutchouc, le bois, l'ivoire… Durant cette période, qui s'étend jusqu'au XIXe siècle, les Européens ne cherchent pas à pénétrer le pays ; ils établissent des implantations et des fortins dans la zone littorale et les relations avec l'intérieur du pays passent par les peuples côtiers[18],[19]. En pratique l'interdiction est entrée en vigueur le 15 mai 2010. À partir de cette date et jusqu'en 1990, les activités de l'opposition sont cantonnées à l'étranger. Les émetteurs sont installés à Moyabi, à 600 km au sud de Libreville[149]. Dans ce genre, on peut classer les textes de Martin Edzodzome-Ella, parmi lesquels De la démocratie au Gabon (1993). Des activités commerciales s'y développèrent et aussi bientôt, comme sur les autres côtes occidentales africaines, la traite des noirs mais aussi le commerce de l’ivoire ou du bois d’ébène. Le français est la langue maternelle d'un tiers des Gabonais. C'est lors de ce processus qu'accostent, au XVe siècle, les premiers Européens, des Portugais. Ils sont fréquemment utilisés dans les cérémonies traditionnelles[171] (mariage, naissance, deuil, etc.). En 2010, le « taux net de scolarisation dans le primaire » atteint 94,7 % en 2010 et « l'indice de parité entre sexes (IPS) dans l’enseignement primaire » s'établit à 96,7 % (2005)[165]. Le premier président de la République gabonaise est Léon Mba en 1960. En 2012, il co-organise la coupe d'Afrique des nations de football avec la Guinée équatoriale ; il atteint le stade des quarts de finale[248]. L’histoire pré-coloniale du Gabon. À l'issue de celle-ci, d'importantes réformes politiques sont adoptées, dont la création d'un sénat national, la décentralisation des finances, la liberté de rassemblement et de la presse, l'abolition du visa de sortie obligatoire et le multipartisme, avec les premières élections législatives multipartites en presque trente ans en septembre-octobre 1990[30],[43]. Les Mpongwés et les Oroungous occupent les côtes tandis que les Loumbous exploitent le sel et que les Akélés et les Nzebis sont connus pour être de hardis chasseurs d’éléphants. À la différence des Pygmées, les peuples bantous sont semi-sédentaires et pratiquent l'élevage ; ils maîtrisent aussi la métallurgie dès le Ier millénaire av. C’est un pays forestier où la faune et la flore sont encore bien conservées et protégées dans treize parcs nationaux dont le parc national de la Lopé, inscrit au patrimoine mondial par l'UNESCO. L'état sanitaire global du Gabon s’améliore, l'OMS constatant qu'« on assiste vraisemblablement à une transition du profil national vers un poids des maladies non transmissibles surpassant celui des maladies transmissibles[161] ». Avant la colonisation, les peuples du Gabon partageaient des croyances animistes caractérisées par des mythes et des rites variés mais ayant comme points communs le culte des ancêtres, dont l'esprit pouvait toujours influer sur l'existence des vivants, et le recours aux fétiches[174],[175]. Le changement le plus notable depuis cette démocratisation est la multiplication des partis, dont l'opposition est toutefois neutralisée en leur offrant des postes ministériels (avec le PDG qui organise systématiquement la fraude sur fond de manque de transparence électorale) et la floraison de journaux d'opposition difficilement viables. Les rites et traditions mystiques ethniques, en lien avec la symbolique des masques, de la musique et des danses sont encore très présents au Gabon, particulièrement le Bwiti qui s'est largement diffusé[190]. J’étais trop abattu, trop discipliné aussi, pour réagir comme j’aurais dû, faire appel de la décision du ministre au général de Gaulle ou à l’opinion elle-même, démissionner avec éclat, que sais-je ? J.-C. Arrivés au Gabon, ils trouvent donc un peuplement pygmée sur place[13]. L’ambassadeur américain Charles Rivkin, dans un télégramme transmis en novembre 2009 à la secrétaire d’État, le confirme également : « octobre 2009, Ali Bongo inverse le décompte des voix et se déclare président » (le télégramme sera divulgué par WikiLeaks en février 2011)[18]. L'exemple de développement d'infrastructures le plus marquant fut le Transgabonais. Jean Divassa Nyama se révèle un des auteurs les plus prolifiques de la nouvelle génération dont les romans connaîtront un certain succès national et international. Au Gabon, Olam s’est rapidement construit un empire industriel et commercial. Les Portugais furent les premiers Européens à accoster au Gabon, en 1472, sur les bords du Komo. « Plan stratégique Gabon émergent : vision 2025 et orientations stratégiques 2011 2016 ». "[10], La réponse du ministre Cornut-Gentille reflétait la pensée du général de Gaulle, qui confia à Alain Peyrefitte : "Nous ne pouvons pas tenir à bout de bras cette population prolifique comme des lapins (…). Le PIB en parité de pouvoir d'achat place le pays à la 113e place[2] et la Banque mondiale estime qu'en 2005 un tiers de la population est touché par la pauvreté[107]. Malgré l'importante rente pétrolière, le politologue Thomas Atenga estime que « l’État rentier gabonais a fonctionné durant des années sur la prédation des ressources au profit de sa classe dirigeante, autour de laquelle s’est développé un capitalisme parasitaire qui n’a guère permis d’améliorer les conditions de vie des populations »[18]. On note également, depuis une dizaine d'années, l'apparition des auteurs de bandes dessinées, parmi lesquels Pahé, de son vrai nom Patrick Essono Nkouna, Jean Juste Ngomo et Privat Ngomo, Alum Ndong Minko, acte I, l’affront (2012). Au Gabon, Olam s’est rapidement construit un empire industriel et commercial. Sanmarco reçoit une fin de non recevoir, le général de Gaulle n'y étant pas favorable, au grand dam de Léon Mba[23],[24]. Considéré comme un précurseur et comme le père du cinéma gabonais, il joue son premier grand rôle dans le film français On n'enterre pas le dimanche (prix Louis-Delluc 1959) de Michel Drach, qui fait de lui une vedette internationale. Cimaf Gabon assoit son emprise sur le marché peu de temps après que le groupe Dangote a confirmé son intention de s’implanter au Gabon. En 1964, Mba essaie de frauder les élections pour se maintenir au pouvoir. Les traditions orales des différents peuples ne sont pas faciles à interpréter notamment quant à déterminer la part de la réalité et de l'imagination dans le mythe. (. Le FESPACO reconnaîtra aussi Pierre-Marie Dong en 1972 et 1973 pour des courts-métrages, Imunga Ivanga pour son film Dolè et Henri Joseph Koumba Bibidi pour Les couilles de l'éléphant (meilleure musique) en 2001 ; ce dernier film sera un grand succès africain, diffusé dans au moins huit autres pays[239]. Il existe une filière cacao-café héritée de la période coloniale ; elle est en déclin constant depuis les années 1970[121]. La musique gabonaise plonge ses racines dans la musique traditionnelle. Les danses typiques gabonaises sont l'ingwala de l'ethnie Nzebi, l'eko de l'ethnie Fang, l'ikokou[202] et le mbouanda des Punus ainsi que les danses mpongwè et téké[190]. Le troisième est celui du Komo, qui prend source en Guinée équatoriale. L'intérim est assuré par la présidente du Sénat, Rose Rogombé, jusqu'à l'élection anticipée de 2009[45]. Ce texte propose aussi une analyse des légendes de Ngourangourane et de Ozamboga qui sont une remémoration symbolique de la migration des Fang. Le CENACI (Centre national du Cinéma gabonais), devenu en 2010 l'IGIS (Institut gabonais de l'image et du son), dirigé jusqu'en 2009 par Charles Mensah puis par Imunga Ivanga[242], s'efforce de soutenir la production de films de réalisateurs gabonais[243]. Les gisements ferreux de Bélinga au nord-est de Makokou, dont les réserves sont estimées à un milliard de tonnes[100], ne sont pas encore exploités[101],[102],[103]. On peut attester d'un peuplement préhistorique du Gabon. Pendant trois siècles, la vie du Pongo fut rythmée par la traite des esclaves entre tribus côtières et marchands européens (Portugais et Hollandais, notamment). De 1967 à 2009, il est dirigé par un même président, Omar Bongo, qui bénéficie de l'exploitation des diverses ressources naturelles du pays. Omar Bongo décède le 7 juin 2009. Voici comment le Bulletin de la Société de Géographie envisageait la présence française au Gabon, en 1889 : « Pour les Européens, il ne saurait être question d'un long séjour dans la Gabonie. À la suite de l'action d'explorateurs tels que le Marquis Victor de Compiègne, son ami Alfred Marche, ou encore Pierre Savorgnan de Brazza, les accords avec les groupes de population intérieure se multiplient ainsi que les missions catholiques. Le Gabon fut une colonie de l'Afrique-Équatoriale française jusqu'à son indépendance en 1960. Le transport fluvial est opéré essentiellement à partir des ports d'Owendo, près de Libreville et de Port-Gentil car c'est là que convergent les marchandises de ce pays tourné vers la mer pour son commerce extérieur. Qu’on m’imagine retournant à Libreville pour expliquer au Conseil de gouvernement que la solution souhaitée par la France c’était l’indépendance et non pas le département ! Les fatigues, les marches y sont dangereuses. À l'issue de celle-ci, et de manifestations, d'importantes réformes politiques sont adoptées, dont la création d'un sénat national, la décentralisation des finances, la liberté de rassemblement et de la presse, l'abolition du visa de sortie obligatoire et le multipartisme. La culture fang naît à Ozamboga par la création du conseil des sages et la célébration du culte des ancêtres. L'indicateur sanitaire le plus préoccupant est le taux de mortalité infantile qui s'établit à 51 décès/1 000 naissances normales en 2010[144]. Quant à Bessora, elle est davantage une écrivaine francophone, de racines partiellement gabonaises, qui commence à publier à la fin des années 1990 et reçoit des prix littéraires pour Les taches d'encre (2001) et Cueillez-moi jolis messieurs… (2007)[224]. Les premières élections législatives multipartites en presque trente ans ont lieu en septembre-octobre 1990[30],[31]. Le train de Franceville à Libreville (le Transgabonais) exporte, depuis les années 1980, les ressources des mines de manganèse, d'uranium et de fer situées à Moanda. Culturellement, certaines sont amenées à se fondre progressivement dans la masse et à perdre leur langue et leurs particularités.
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