Le mardi 15 novembre 1983, l'opinion publique internationale apprenait, étonnée, la proclamation de la « République turque du Nord de Chypre ». Indépendante depuis 1960, l'île de Chypre est partagée en deux depuis 1974 et l'invasion de la Turquie. Le plan Annan, intervenant après trente ans de négociations infructueuses, propose d’instaurer un État confédéral, chaque État confédéré devant permettre l’installation (ou le retour) de 33 % au plus de résidents de l’autre communauté sur son sol. Gaz la Turquie juge sans fondement les propos de la France et de. Un établissement Néolithique précéramique A sur l'île est attesté depuis 2011 à Klimonas daté entre 11 100 et 10 600 ans, soit plusieurs siècles antérieurs à ce qui était admis jusque là. L'autre axe d'action consiste à effacer le passé orthodoxe et plus généralement chrétien de l'île, avec des destructions massives d'églises, de couvents et de leurs mobiliers, ou leur transformation en mosquées[37]. Un autre étant la présence de l’armée turque. Les Romains envahissent donc l'île à leur tour, et poursuivent l'exploitation initiée par les Ptolémées, et y préservent la langue grecque sans réellement latiniser l'île[4]. La communauté turque, historiquement très liée à Ankara, met en œuvre, partout où elle le peut dans l'île, ce programme de séparation. En première analyse, ce conflit et le partage opéré en 1974 peut se lire comme l’histoire d’une Union impossible : religion, langue, culture (en tant que récit des origines / mythologie), tout oppose les deux communautés. Les croisades et le règne des Lusignan (1191-1489), De l'indépendance aux violences intercommunautaires, « l’acquis communautaire est suspendu dans les zones où le gouvernement de la République de Chypre n’exerce pas de contrôle effectif », « conseiller spécial du secrétaire général. Des soldats turcs débarquent alors dans le nord. Les Vénitiens fortifient les villes de Nicosie et Ammochostos à cette époque, et font de Larnaca leur port principal, supplantant Ammochostos et Lemesos[4]. Il est proposé au cours d’un référendum. Les Chypriotes grecs réfugiés dans le sud sont expropriés. En -31, la défaite des troupes de Cléopâtre et de Marc Antoine à Actium face aux troupes de César fait passer l'île sous contrôle romain[10]. Les Chypriotes retournèrent à Chypre en 699[11]. Une paix chypriote pérenne, l’espoir de Genève. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le Royaume-Uni conserve cependant 3 % du territoire, dans les enclaves britanniques d'Akrotiri et Dhekelia au sud de l'île : ce sont deux bases militaires britanniques, entourées de quelques villages mixtes. Le choix présenté aux Chypriotes est le suivant : « Nous demandons l'union avec la Grèce » ou « Nous nous opposons à l'union de Chypre avec la Grèce ». Alexander Downer a été nommé au poste de « conseiller spécial du secrétaire général[35] » afin d'encourager le processus de réunification de l'île fondée sur une fédération bicommunautaire, bizonale et sur l’égalité politique[36]. Les Chypriotes grecs profitent de la politique de la chaise vide, décidée en janvier 1964, par les représentants chypriotes turcs, dans toutes les instances représentatives, pour faire passer des lois rééquilibrant les pouvoirs conformément au prorata démographique. Il en va de même pour la noblesse, quelques familles grecques se joignant au nobles latins, notamment la famille Synglitico[17]. Après avoir été longtemps indépendante et autonome sous l'autorité de rois placés à la tête de dix cités-royaumes, Chypre devient au VIe siècle av. Après une période de paix assez longue, peu avant 1200 l'île est le théâtre de destructions nombreuses. Les tombeaux sont utilisés par plusieurs générations d'une même famille et sont groupés à l'écart des habitations et marqués par un tumulus de terre. On attribue ces destructions aux peuples de la mer dont l'identité est difficile à définir[5]. 20H16 Tirailleurs : « Donner une place à cette histoire méconnue ! Parmi les obligations des Chypriotes envers le gouvernement britannique, figuraient celle d'assumer la responsabilité d'un partage de la dette publique turque d'après-guerre et donc d'apporter une contribution au paiement de cette dette. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. De 1861 à 1868, elle forme un moutassarifat (eyalet de Chypre) autonome avant d'être réunie au vilayet de l'Archipel. En effet, les représentants chypriotes grecs et turcs usant alternativement, et de manière systématique, de leur droit de véto, sur les propositions issues de l'autre communauté, le blocage était inévitable. Celle-ci considère le plébiscite comme un stratagème dans la rivalité entre le parti AKEL — d'orientation communiste — et l'Église orthodoxe ; elle ne lui accorde aucune considération. Après avoir été longtemps indépendante et autonome sous l'autorité de rois placés à la tête de dix cités-royaumes (Salamis, Kition, Amathous, Kourion, Idalion, Palaipafos, Marion, Soloi et Tamassos) englobés dans l'île même, Chypre devient au VIe siècle av. L’ex-roi de Jérusalem mais toujours roi de Chypre, Henri de Lusignan, octroie aux Hospitaliers la ville de Limassol. Après trois jours de négociations sur l’avenir de Chypre, une conférence internationale s’ouvre jeudi sous l’égide de l’ONU. Professeur d’histoire grecque à l’université de Liège Ancien membre étranger de l'École Française d'Athènes N'était le fait que sa partie nord est occupée par des troupes turques depuis les dramatiques événements de 1974, Chypre serait sans doute déjà un des États membres constituant notre Communauté européenne. En 1963, le président Makários III propose des amendements à la Constitution de 1960. La dernière modification de cette page a été faite le 26 mars 2021 à 00:55. Après la Première Guerre mondiale, l’île devient une colonie britannique. Les pourparlers entre Chypriotes grecs et turcs se poursuivent au Palais des Nations, à Genève, pour faire tomber le mur qui coupe Nicosie en deux. L'année suivante, le nouveau roi, Jacques III, meurt avant d'avoir un an et Catherine devient seule souveraine de Chypre, même si c'est Venise qui dirige réellement l'île. En 1955, les Chypriotes grecs reprennent les armes contre le pouvoir britannique en formant l'Ethniki Organosis Kyprion Agoniston (EOKA), dirigé par Georges Grivas. Les dirigeants chypriotes turcs poursuivent, durant tout l'hiver 1964, cette politique du pire dans le but de démontrer que leur sécurité est en jeu et que la partition est la seule solution préservant leur existence même. Les accords conclus en février 1959 et imposés aux Chypriotes prévoyaient une période transitoire : un an pour négocier l'étendue des bases militaires concédées au Royaume-Uni à Dhékélia et Akrotiri, sur la côte sud, finir de rédiger la … Publié le 02 septembre 1974 à 00h00 - Mis à jour le 02 septembre 1974 à 00h00. J.-C. Chypre passe ensuite sous l'influence byzantine, franque en 1192, vénitienne en 1489, ottomane en 1571 et britannique en 1878 (jusqu'en 1960). Chypre put notamment soutenir le royaume de Petite-Arménie et servit de point de départ à des tentatives de croisades (comme celle de Pierre Ier). Selon les Chypriotes grecs, ces quotas se révélèrent si disproportionnés que, durant la période 1960-1962, le nouvel État chypriote a des difficultés à les remplir, par manque de candidats turcophones. Petites leçons d'histoire sur Chypre (1) ... Mon intention est de replonger le lecteur dans l’histoire du conflit pour montrer comment celle-ci peut éclairer le présent. Ce conseil civil réside et légifère à partir de la capitale de Nicosie, tandis qu'un capitaine militaire dirige le port principal de Famagouste[17]. Entre -1900 et -1600, les sites habités se multiplient et certains sont même fortifiés comme Krini et Dhikomo. L'île est encore clairement à l'écart du monde grec à l'époque d'Homère : aucun combattant de l'Iliade n'en est issu (grec comme troyen), et l'île n'est mentionnée qu'une poignée de fois, essentiellement comme lieu associé à la déesse Aphrodite, perçue comme orientale et défendant les Troyens[9]. La noblesse chypriote intègre alors les rouages de l'administration vénitienne et s'italianise de plus en plus. Durant cette période appelée, du nom du gouverneur Richmond Palmer (en), la « Palmérocratie »[23], les droits des Chypriotes sont réduits, les associations et regroupements interdits et les manifestants pour l'émancipation de l'île et son rapprochement avec la Grèce, réprimés. Elle reste perse, puis passe sous le sceptre d'Alexandre le Grand, et, après sa mort, sous celui des Ptolémées d'Égypte. À cette époque son archevêque est déclaré autocéphale par le concile d'Éphèse : c’est une des plus anciennes autocéphalies ecclésiastiques[4]. En réaction, le nouveau gouvernement de Ronald Storrs dote l'île d'une constitution qui vise à apaiser le sentiment nationaliste chypriote. Peu après, seule la république de Chypre (le Sud dépourvu de la partie nord occupée) entra dans l'Union européenne. La république de Chypre se retrouva donc amputée de plus de 30 % de son territoire occupé militairement par l'armée turque. Les fouilles ont apporté la lumière sur cette culture mixte. Le gouvernement central byzantin, aux prises avec les pillages des croisés et des Sarrasins, était incapable de réagir. Les ressorts du conflit : première lecture et interrogation. À ce propos, le 3 septembre 2008 des négociations entre la république de Chypre et la République turque de Chypre du Nord ont débuté sous l'égide de l'Organisation des Nations unies. Bien que le nombre de Turcs soit insuffisant pour atteindre ce taux au sud, alors que le nombre de Grecs est largement suffisant pour l’atteindre au nord, ce plan fut accepté à plus de 65 % par les habitants du Nord de l’île, m… Chypre: diaspora s et conflit HAL SHS. Le résultat du plébiscite est annoncé le, Proceedings of the National Academy of Sciences of the USA, Byzantine Medieval Cyprus, D. Papanikola-Bakirtzis et M. Iakovou (Nicosia: Bank of Cyprus Cultural Foundation), État et colonisation au Moyen Âge et à la Renaissance, Delphine Saubaber, « Dans le deuil, les Chypriotes dialoguent » dans, Julien Nessi, « Chypre : Nicosie, une ville coupée en deux » dans. C'est à cette époque que de solides relations commerciales avec les continents se développent, faisant émerger des cités portuaires prospères[4]. Une paix chypriote pérenne, l’espoir de Genève, Lawrence Gostin: «Bill Gates est du mauvais côté de l’histoire en refusant d’assouplir les règles de propriété intellectuelle pour les vaccins», Face à Bill Gates, la responsabilité des Etats, Le divorce du couple Gates résonne fortement à Genève, Le conflit qui divise Chypre expliqué en trois minutes. D'un peuplement grec originel, la conquête ottomane introduisit un peuplement turc, ce qui a contribué à dresser la Grèce et la Turquie l'une contre l'autre. C'est à cette époque qu'apparaissent les premiers textes écrits dont les caractères ressemblent à ceux du linéaire A crétois ; on parle d'écriture cypro-minoenne dans laquelle on distingue au moins trois syllabaires différents. Durant la période ptolémaïque, l'île est au cœur d'un commerce prospère, incluant bien sûr toujours le cuivre mais aussi le bois, les olives et le blé[4]. Les États-Unis, à travers l'ancien chef du département d'État, Dean Acheson, tentent une médiation secrète entre la Grèce et la Turquie (par ailleurs alliées au sein de l'OTAN) sur la question chypriote afin d'éviter une guerre entre ces deux pays susceptible de déstabiliser le flanc sud-est de l'OTAN. III. Le 5 novembre 1914, à la suite des déclarations de guerres successives entre la Triple-Alliance et la Triple-Entente, le Royaume-Uni annexe totalement l'île de Chypre[20]. La période romaine (de -30 à 330) fut une période de stabilité et de prospérité pour l'île, qui s'enrichit et se développe considérablement, et devient célèbre pour son cuivre et sa poterie[4]. Le terme d'Alashiya est utilisé par les partenaires commerciaux pour désigner tout ou partie de l'île. La période allant de la Préhistoire (−3 000 environ) à la guerre de Troie, révèle à la fois les influences égéennes et celles de l'Orient ; la deuxième période (du XIe au Ve siècle av. Des côtes très découpées, peu accessibles par terre, et la présence de nombreuses îles procuraient de nombreux repaires aux corsaires et favorisaient trafics commerciaux et humains. Mocenigo rétablit l'ordre au profit de Venise. Lors de la division de l'Empire romain en 395, Chypre reste dans le giron de l’Empire romain d'Orient, autrement dit de l'Empire byzantin. Famagouste, mieux fortifiée, résiste : le siège de Famagouste s'achève par une capitulation en août 1571. 2 La création de la République de Chypre en 1960 ne met pas fin au conflit qui lAngleterre en novembre 1914 à lentrée en guerre de lempire ottoman aux. Le président est grec et le vice-président, turc. Chaque numéro raconte un événement historique en confrontant les différents points de vue qui coexistent à son sujet. Tout progrès vers une solution à ce conflit qui sépare les deux communautés depuis 1974, semble désormais largement lié à l’avancée des négociations sur l’adhésion de la Turquie à l’Europe : le retrait d’Ankara de Chypre est en effet l’une des conditions de cette adhésion. De son côté, le Royaume-Uni commence à recruter des milices chypriotes turques pour renforcer ses troupes coloniales. La partition de Chypre que nous connaissons encore aujourd'hui est le résultat d'une histoire mouvementée et complexe due à sa position géostratégique en Méditerranée. Le néolithique chypriote est notamment connu par le site de Choirokoitia (occupé entre 7000 et 4000 ans av. Après une révolte des Grecs, Richard vendit l'île à son ami Robert de Sablé, grand maître de l'ordre du Temple, pour seulement 2 500 marcs d'argent[12]. Pire, l'anticommunisme occidental de l'après-guerre permet à Sir Andrew Wright, devenu gouverneur de l'île en 1949, de défendre sa politique répressive envers les partisans de l'Énosis (dont l'AKEL est au premier rang) auprès du Colonial Office[24]. Les Chypriotes grecs se prononcent alors à 95,7 % en faveur du rattachement à la Grèce — appelé aussi Énosis (en grec : ἔνωσις)[Note 3],[25],[26] — démontrant leur rejet de l'administration coloniale britannique dans les urnes. l’une des étapes du premier voyage de conversion entrepris par Paul de Tarse. La création depuis 2005 de points de passage entre les deux côtés, permet aux populations de renouer des contacts et donne une lueur d’espoir en vue d’une amélioration de la situation. Chypre est divisée de facto en deux entités, séparées entre elles par la « ligne verte » également appelée « ligne Attila ». Chypre, il faut le savoir, a une histoire faite d’invasions et de colonisations. Malgré ce changement de gouvernement, la République continue de payer le tribut au sultan d'Égypte (puis aux sultans ottomans). Chypre intègre par ailleurs l'Organisation des Nations unies (ONU) et le Commonwealth. Le Royaume-Uni, la Turquie et la Grèce deviennent garants de l'équilibre constitutionnel de la nouvelle république de Chypre qui adopte sa propre constitution[28]. Les accords de Zurich et de Londres de 1959 mettent fin à la lutte anticoloniale et le traité de garantie en 1960[27] proclame l'indépendance de Chypre et l’abandon de toute prétention territoriale britannique future. Le passage de l'Antiquité au Moyen-âge est parcouru de séismes, qui détruisent les vieilles villes de Paphos (332) et Salamine (342), obligeant les Byzantins à édifier de nouvelles villes, comme la nouvelle capitale Constantia[10]. Le TMT, milice chypriote turque, provoque de manière concertée des incidents, auxquels les Chypriotes grecs répondent de manière toujours plus disproportionnée. Vers 1570, Chypre est peuplée de 180 000 habitants, dont 90 000 serfs et 50 000 paysans libres qui cultivent le coton, la vigne, la betterave à sucre et parfois le blé, pour le compte de Venise (Chypre exportait aussi des barils d’ortolans en conserve). Au lieu de cela, et bien que le coup d'État ait échoué en moins de dix jours, l'invasion turque fut maintenue coupant l'île en deux. Le 21 mars 2008, lors d'une entrevue entre le nouveau président de la République de Chypre Dimítris Khristófias et son homologue de la partie turque, Mehmet Ali Talat, il est annoncé l'ouverture d'un point de passage dans la rue Ledra, grande rue commerçante de Nicosie. Un autre point de passage est ouvert en 2010 à Limnítis dans la partie nord-ouest de l'île coupée en deux depuis 1974[33],[34]. Bien que le nombre de Turcs soit insuffisant pour atteindre ce taux au sud, alors que le nombre de Grecs est largement suffisant pour l’atteindre au nord, ce plan fut accepté à plus de 65 % par les habitants du Nord de l’île, mais rejeté à 70 % par ceux du Sud lors d’un référendum : en effet, pour les Grecs ayant été chassés du Nord, la limitation à 33 % était inacceptable, étant donné qu’ils étaient environ 79 % des habitants du Nord avant 1974 ; pour les Turcs en revanche, cela revenait à sauvegarder l’essentiel de leurs acquis tout en revenant dans la légalité internationale et en échappant à l’embargo et à la dépendance vis-à-vis d'Ankara. Le 24 mai 1961, Chypre devient membre du Conseil de l'Europe. On peut y voir là un premier pas symbolique vers la réunification de l'île. Dès -2100-1900, la population s'installe sur les côtes nord (Vounous, Lapithos) et sud (Limassol) et de grandes nécropoles se développent dans lesquelles on a retrouvé de nombreuses poteries : vases avec figures humaines et têtes d'animaux, cruches à grands cols, bols accolés. J.-C., découpée en « période géométrique », du fait des décorations des poteries de cette époque, et « période archaïque »[4]) témoigne de la rencontre du courant syro-phénicien et du courant hellénique et de contacts avec la côte anatolienne (Cilicie) ; la troisième, gréco-romaine, de l’emprise totale de la Grèce depuis le IVe siècle av. Famagouste est une ville située à l'est de Chypre, centre administratif du secteur du même nom, sous occupation militaire turque depuis 1974 En 1901, cette communauté représente 77,1 % de la population de l'île, contre 21,6 % pour celle des Chypriotes turcs[19]. Les dernières places fortes de Tyr, Sidon et Tartous sont évacuées sans combat[13]. Ce sont des tombes à fosse (Tholoi) creusées dans le rocher et précédées d'un couloir qui conduit à l'entrée du tombeau. ... Mais le répit sera de courte durée car rapidement, un conflit politique apparaît. L'hippopotame nain de Chypre s'éteint probablement vers -7000. Les questions fiscale et de partage de l'administration des villes furent, en 1963, à l'origine de la paralysie complète des institutions sur ces sujets. Lire aussi: Les Hospitaliers forment alors l'espoir de reconquérir la Terre sainte et se regroupent autour de Jean de Villiers dans leurs commanderies de Chypre, notamment celle de Kolossi. Au cours des opérations sont enregistrés 250 000 réfugiés chypriotes déplacés (dont 200 000 grecs) et environ mille six cents Chypriotes grecs disparaissent. Purement fortuites à l’origine, la conquête et la création du Royaume acquirent une particulière utilité en 1291, année de la fin de toute présence franque en Terre sainte. La porte Kyrenia, l'une des douze portes de la fortification vénitienne de Nicosie. Vers -2400 les archéologues observent une évolution notable dans le mode de vie des chypriotes : les cabanes individuelles mésolithiques à une seule pièce laissent progressivement place à des villages plus complexes, pourvus de maisons allongées en pierre à plusieurs salles ; en même temps se développe l'artisanat du métal (notamment du cuivre), le labour et l'enterrement rituel des morts dans des cimetières collectifs[4]. J.-C. et pendant les Siècles obscurs, période de troubles et de changements pour l'antique civilisation grecque. Cette occupation sera reconnue par le traité de Lausanne, signé en 1923 entre les Alliés et la Turquie[21]. CHYPRE - « La Ligne Verte » Le 21 décembre 1963, un incident entre les deux communautés dégénère à Nicosie, provoquant une flambée de violence sur toute l’île et scellant une rupture définitive entre les Chypriotes Grecs et les Chypriotes Turcs par les exactions commises de part et d’autre. Entre Grèce et Turquie, l’histoire d’un conflit en Méditerranée orientale. Le fer supplante progressivement le cuivre (plus accessible mais moins pratique) dans la bijouterie, l'artisanat puis l'industrie agricole à partir de -1050, sans doute sous l'influence des autres cultures méditerranéennes[4]. Le tout culmine en 1563 lors d'une révolte initiée par Jacobos Diassorinos[17]. Pilote pour une collection documentaire : Histoires et Controverses Le concept de la collection Histoires et Controverses propose de reconsidérer ce que l’on croit savoir de l’Histoire. https://www.persee.fr/doc/polit_0032-342x_1964_num_29_4_2265 La première initiative des survivants est d’être fidèle à la raison première de l’ordre en créant un hôpital : il s’agit de soigner les rescapés du siège mais aussi tous les réfugiés civils de Terre sainte[14]. Cette proposition, connue sous le nom des « treize amendements de Makários », visait à répondre à la situation de blocage institutionnel persistant depuis plusieurs mois. Après une longue période perse (-480-310), l'île passe sous le sceptre d'Alexandre le Grand, et, après sa mort, sous celui des Ptolémées d'Égypte. À partir de 1670, elle est rattachée au pachalik de l'Archipel. En 1964, l’ONU envoie sur place une force de maintien de la paix pour lutter contre les violences intercommunautaires qui se poursuivent. Chypre forme d'abord le centre d'un pachalik particulier comprenant trois sandjaks insulaires et plusieurs sandjaks d'Anatolie et de Syrie ottomane. Il n’y a plus de servage et le clergé catholique est chassé de l’île : les paysans restés chrétiens se trouvent alors tous soumis au même statut de sujet ottoman membre du « milliyet » des « Rum », c'est-à-dire des orthodoxes représentés par le patriarche de Constantinople. Malgré ses réticences, elle fait ses adieux à son royaume en février 1489 et l'île devient officiellement une colonie vénitienne. Son frère Aimery II de Lusignan lui succède et obtient l'investiture royale en 1195. J.-C. l’enjeu de guerres entre les Perses et les Grecs. Chypre : un conflit nationaliste ? Les deux communautés sont réparties sur toute l’île et cohabitent pacifiquement. Les députés chypriotes turcs et chypriotes grecs s’opposent mutuellement des veto ce qui bloque le fonctionnement normal des institutions. Les Hospitaliers réalisent que la ville de Limassol est ouverte aux attaques des corsaires arabes. Chypre et l’Union Européenne A) Les difficultés politiques de l’adhésion B) Vers une réunification négociée ? Fraîchement accueilli par Isaac Doukas Comnène, dont les agents avaient réquisitionné un navire, Richard prit possession de l'île et força Isaac à lui fournir une aide dans sa croisade contre Saladin. Le traité prévoyait notamment le partage des revenus entre l'Empire byzantin et l'Empire omeyyade. Les Chypriotes turcs s'enfoncent quant à eux dans la logique de la séparation, provoquant de ce fait les conditions de leur mise à l'écart. L'influence syrienne est importante dans le domaine religieux. Le conflit entre les deux communautés a commencé lors de la décolonisation Les pourparlers entre Chypriotes grecs et turcs se poursuivent au Palais des Nations, à Genève, pour faire tomber l Le conflit qui divise Chypre expliqué en trois minutes - Le Temps