le récit mythologique les élèves passionnés les pouvoirs divins Exercice n°4 : Relie chaque nom commun au nom propre qui lui correspond. Au cours de ses recherches, il est amené à employer certains mythes comme instruments de réflexion dans l'élaboration de ses modèles de l'appareil psychique, en particulier l'histoire d'Œdipe pour la formulation du fameux complexe d'Œdipe. De nos jours encore, d'innombrables artistes empruntent leurs sujets aux diverses mythologies ou s'en inspirent. Aujourd'hui, nous parlons couramment de « mythologies » pour désigner les récits religieux des peuples anciens ou exotiques, éloignés dans le temps ou dans l'espace. Son livre Le Héros aux mille et un visages, paru en 1949, décrit les idées fondamentales qu'il a continué à élaborer jusqu'à sa mort en 1987 et qui forment la théorie du monomythe. mythologique synonymes, mythologique antonymes. L'un des premiers à s'intéresser à la religion et aux mythes dans cette perspective est le britannique Edward Tylor, qui publie La Civilisation primitive (Primitive Culture, 1873-74), ouvrage dans lequel il donne l'une des premières définitions ethnologiques de la notion de culture. Qui appartient à la mythologie. Les études littéraires des périodes postérieures à l'Antiquité s'intéressent, de leur côté, aux métamorphoses des figures, des récits et des thèmes hérités des mythologies antiques. pour désigner les jeux d'échos ou de symboles discernables dans son œuvre, en particulier dans le cas d'artistes contemporains[45] (et cela même lorsque l'artiste en question ne s'attache pas à développer un monde imaginaire cohérent semblable aux « mondes secondaires » de la science-fiction ou de la fantasy). cit.. Lévi-Strauss évoque cette critique et le problème des rapports entre l'analyse structurale et l'histoire dans « Histoire d'une structure », dans W. E. A. van Beck et J. H. Scherer, éd.. « L'idée d'une logique transformationnelle des mythes érigée en mode universel de la « pensée sauvage » contribue à réduire singulièrement autant l'extraordinaire richesse sémantique de ces manifestations discursives que l'éventail des fonctions sociales et symboliques que peuvent assumer des récits toujours attachés à une mise en discours et à des conditions d'énonciation singulières. 1. », Voir par exemple, dans le domaine gréco-romain, le livre de, À propos de la Grèce antique, Jean-Pierre Vernant articule ainsi mythe et mythologie : « De ces recueils de récits, juxtaposés ou plus ou moins coordonnés à la diligence des mythographes, il faut distinguer ce qui, dans le cas grec, constitue, non plus des mythes, mais une mythologie, c'est-à-dire un ensemble narratif unifié qui représente, par l'étendue de son champ et par sa cohérence interne, un système de pensée original, aussi complexe et rigoureux à sa façon que peut l'être, dans un registre différent, la construction d'un philosophe » (, Distinction utilisée par Françoise Frontisi-Ducroux dans son étude du personnage de Dédale en Grèce ancienne (, C'est ainsi que la présentent l'historien, « Homère et Hésiode ont attribué aux dieux tout ce qui chez les mortels provoque opprobre et honte : vols, adultères et tromperies réciproques. Monolithe dit « Pierre du Soleil » relatant la cosmogonie aztèque (v. 1479, Musée national d'anthropologie, Mexico). Récit historique : Récit explicatif construit argumenté, raisonné qui repose sur des faits et se base sur des sources. La mythologie est aussi fréquemment utilisée par les ouvrages d'ésotérisme et par les doctrines élaborées par les sectes, qui l'utilisent dans le cadre de raisonnements pseudo-scientifiques. Pascale Rabault-Feuerhahn, Chapitre « Esquisse d'une histoire de l'exégèse mythologique », consistant lui-même en la traduction remaniée d'une conférence faite en anglais à Cambridge en août 1911 et publiée dans la, « La méthode nous débarrasse donc d'une difficulté qui a constitué jusqu'à présent un des principaux obstacles au progrès des études mythologiques, à savoir la recherche de la version authentique ou primitive. Au Moyen Âge, les royautés européennes se dotent d'origines prestigieuses : ainsi la royauté française prétend-elle à son tour descendre des Troyens (c'était le sujet de La Franciade, l'épopée en vers que Ronsard avait entreprise à la demande du roi Henri II et qui resta inachevée). Les différences entre les variantes d'un même récit sont étudiées comme autant d'opérations logiques, qui montreraient une « pensée mythique », collective et spontanée, à l'œuvre dans ces récits. Cependant, la plupart des livres sacrés des religions contemporaines, qu'elles relèvent du monothéisme ou du polythéisme, s'enracinent dans les religions premières, et les récits qui les soutiennent constituent des mythologies. Certaines fictions vont jusqu'à tenter de créer leurs propres mystères en se faisant passer pour vraies ou pour fondées sur des événements réels : il s'agit alors d'un emploi du canular au service de la fiction. Après les travaux de Lévi-Strauss, le structuralisme a donné lieu à toutes sortes d'études, notamment, dans le domaine de la mythologie grecque, aux travaux des chercheurs du centre Louis Gernet, à l'EHESS, initiés par Jean-Pierre Vernant et impliquant des chercheurs tels que Pierre Vidal-Naquet, Marcel Detienne ou Françoise Frontisi-Ducroux. Dès l'Antiquité, avec les philosophes présocratiques, et aussi dès l'apparition de l'alchimie en Occident, représentée entre autres par Zosime, Pseudo-Démocrite et Olympiodore[7], les mythes sont commentés en un sens philosophique, hermétique ou alchimique[8]. »[30]. La notion de mythologie fait partie d'un vaste ensemble de termes que le langage courant utilise souvent de façon interchangeable, mais qui ne sont pas synonymes. Ces interprétations ont été fortement contestées au cours des années suivantes : l'interprétation par Freud des mythes d'Œdipe ou de Prométhée ou celle de la Genèse biblique réduisent la signification de ces mythes au seul « code sexuel » selon une logique allégorique. et historique (pour les Anciens, des personnages tels que Thésée ou Héraclès avaient réellement existé au même titre que plus tard Solon ou Périclès), mais aussi sur l'histoire des sciences (elle proposait des explications sur l'apparition des sciences et des techniques, attribuées à tel dieu ou à tel héros). Dans les sociétés contemporaines, la notion de mythologie, en lien avec la notion de mythe, est toujours extrêmement vivante et s'est enrichie de plusieurs sens nouveaux. © 2012 - CNRTL 44, avenue de la Libération BP 30687 54063 Nancy Cedex - France Tél. MYTHOLOGIQUE. Qui appartient à la mythologie, notamment gréco-latine, qui la concerne; qui se rapporte à la mythologie; qui en a les caractères. Au début du Phèdre, Socrate donne à Phèdre son point de vue sur les mythes et leurs rectifications en prenant pour exemple l'enlèvement de la nymphe Orithye par Borée. Au début du XIXe siècle, le philosophe allemand Schelling développe une philosophie des mythes dans plusieurs ouvrages à la fin de sa vie[31], dans la continuité de sa réflexion sur l'absolu, Dieu et les religions. Lévi-Strauss lui-même a développé cette méthode en étudiant la mythologie amérindienne. Récit hagiographique. Dans le même temps, Platon a recours dans ses dialogues à des récits qui ressemblent à des mythes. Grâce aux nouvelles approches développées par le structuralisme et par l'anthropologie historique, les études mythologiques ne se limitent plus à une approche herméneutique des mythes et s'enrichissent beaucoup en se rapprochant de plus en plus de l'anthropologie (ce dont témoignent les travaux récents de chercheurs tels que Claude Calame ou Florence Dupont, très influencés par l'approche anthropologique). »[26] Socrate préfère donc s'en remettre à la tradition et s'employer plutôt à se connaître lui-même, selon le précepte de Delphes « Gnothi seauton ». mythologique dans sa définition du symbole. Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. Le fond original de toutes ces fictions est dans la cosmogonie des Perses et dans le récit mythologique des combats de leur dieu, principe de bien et de lumière, contre le chef du mal et des ténebres. Ces présupposés et les interprétations auxquelles ils conduisent sont remis en cause puis entièrement abandonnés dans la seconde moitié du XXe siècle (l'une des publications importantes dans cette remise en cause étant le livre de Claude Lévi-Strauss La Pensée sauvage). L'élaboration artificielle de mythologies est aussi utilisée, en sortant du simple cadre d'une fiction, par des mouvements religieux ou philosophiques qui ont recours aux mythes comme instruments d'affirmation de leurs croyances et de leurs valeurs. Hubert Zehnacker et Jean-Claude Fredouille. Dans le monde anglo-saxon, la notion de progrès est développée par le courant de l'évolutionnisme, dont l'un des fondateurs est l'anthropologue américain Lewis Henry Morgan. Les traités diplomatiques et les alliances militaires entre cités grecques se fondaient sur des parentés légendaires[15]. Les hommes politiques convoitant le pouvoir se dotaient ainsi de généalogies prestigieuses (par exemple, vers la fin de la République romaine, la famille de Jules César disait descendre d'Ascagne, fils d'Énée, fils de prince de Troie et fondateur légendaire de Rome dans la mythologie romaine). De plus, on parle généralement des mythologies au pluriel : la question de savoir dans quelle mesure on peut les rassembler sous un concept unifié est un problème complexe, qui relève de la mythologie comparée. L'étude des mythes au XIXe siècle est sous-tendue par les convictions des mythologues concernant la notion de progrès de la pensée humaine au fil du temps. Relatif à l' étiologie. Tout ou partie de cette définition est extrait du Dictionnaire … - le récit mythologique inférer - identifier le narrateur et les différents modes d’énoniation - reformuler LITTERATURE - les fables - lecture en réseau autour des romans/ albums d’aventues et de voyage en mer (en lien avec le Vendée Globe) - projet « le théâtre, ça se lit aussi » (titres à définir) - rallye lecture Se dit d'un récit mythologique qui vise à expliquer la signification et la valeur originelles d'un phénomène naturel, d'un nom, d'une institution ou … J.-C., le mot muthos (« récit ») se trouve progressivement dévalorisé par rapport au mot logos, qui en était à l'origine le synonyme : logos se trouve associé davantage au récit véridique et rationnel, tandis que muthos prend une connotation péjorative et prend le sens de « racontar, récit mensonger ». Mais la remise en cause du contenu des mythes donne aussi naissance à l'exégèse des textes qui les relatent. J. R. R. Tolkien, par exemple, ambitionnait de créer une « mythologie pour l'Angleterre » en élaborant la Terre du Milieu[43]. La mythologie dans la philosophie et l'alchimie, Dévalorisation et « rectifications » des mythes. Après Évhémère, l'étude des mythes consiste longtemps à rechercher un deuxième sens derrière le canevas d'un récit donné : les aventures des dieux, des héros et des créatures mythologiques sont ainsi interprétées comme des allégories représentant les interactions entre les puissances de la nature (interprétations physiques) ou des notions abstraites (interprétations philosophiques). Récit fabuleux émanant des temps et des idées du polythéisme. Selon Mallarmé, les mythes, fondés sur une origine commune, se seraient constitués au cours des migrations, à mesure que les langues des différentes tribus se différenciaient et donnaient lieu à des malentendus. Cet ethnocentrisme se développe dans le contexte de la colonisation et de l'idéologie colonialiste, et conduit parfois ces chercheurs jusqu'au racisme scientifique. Les premières pages de son essai Totems et tabous dressent une rapide synthèse de l'histoire de l'étude des mythes[35]. Dans l'optique alchimique, par exemple, tous les récits cosmologiques de la création du monde représentent uniquement le Grand Œuvre, comme en témoigne une très abondante littérature : « Ici de suite font la ronde / Les premiers quatre âges du monde, / C'est à savoir l'âge doré, / De ce métal tant honoré, / Sur qui commence l'œuvre fine, / Et sur lequel même elle affine[9]. Par exemple, l'ouvrage collectif dirigé par Jérôme Garcin, patrimoine culturel immatériel de l'humanité, Continuité des religions européennes antiques, Étude des mythes chez Claude Lévi-Strauss, Trésor de la langue française informatisé, en ligne en anglais sur le projet Gutenberg, http://nouvellemythologiecomparee.hautetfort.com/, http://www.sbec.be/index.php/publications/ollodagos, http://journals.sfu.ca/pgi/index.php/pacificamyth/index, Dossier thématique sur les monstres et héros dans l'art grec, Bibliographie sur les mythologies classiques et les systèmes culturels, L'Encyclopédie des Mythes et des Légendes sur Mythorama, Édition intégrale de la Mythologie de Commelin, Dictionnaire de la mythologie universelle, Corpus de mythes des Indiens yucuna de Colombie (textes bilingues), https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Mythologie&oldid=180697532, Article contenant un appel à traduction en anglais, Catégorie Commons avec lien local différent sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Portail:Sciences humaines et sociales/Articles liés, Portail:Religions et croyances/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence.