Les ingénieurs chinois décidèrent plutôt d'opter pour la méthode du rendez-vous en orbite lunaire, une architecture de mission similaire à celle adoptée par les américains et les soviétiques dans leur programme habité lunaire dans les années 1960. Cette mission inédite pour la Chine mettra à l'œuvre 4 modules qui totalisent ensemble une masse de plus de 8 tonnes ! © CNSA. L'exploration lunaire est considérée dès les années 1960 par les scientifiques chinois, mais ce n'est qu'après le succès de la sonde japonaise Hiten au début des années 1990 que l'idée d'un programme d'exploration spatiale est sérieusement envisagée, mais les dirigeants chinois donneront la priorité au plus ambitieux programme habité Shenzhou. Alors que le "Chang'e 5" reste régulièrement à la surface de la lune, nous examinerons la vérité sur l'atterrissage habité sur la lune il y a plus de 50 ans sous un autre angle. Chang'e 5 est une sonde spatiale particulièrement lourde (8,2 tonnes) ce qui impose que son lancement soit effectué par la fusée Longue Marche 5, le plus puissant des lanceurs dont dispose la Chine. Leur mouvement respectif sont obtenus à l'aide de deux moteurs indépendants. Son lancement est prévu en 2024, voire en 2023. Emportant un total de 23 instruments scientifiques, elle devra conduire une étude poussée de l'environnement lunaire et du pôle Sud, à la recherche de ressources telles que la présence d'eau. A cela s'ajoute que le retour pourrait ne pas être immédiat. Cette manœuvre place la sonde dans une orbite elliptique qu'elle doit parcourir durant 24 heures avant de freiner une nouvelle fois pour se placer dans une orbite basse autour de la Lune. Un module de service fournit la propulsion vers la Lune et ensuite vers la Terre. Avant de quitter l'orbite lunaire, Chang'e 5 devra attendre plusieurs jours, le temps que la Terre et la Lune soient correctement alignées pour amener la sonde à destination. La sonde est alors dans une orbite de transfert vers la Lune, soit une orbite terrestre très elliptique de 200 × 410 000 kilomètres inclinée de 23,5° par rapport à l'équateur[44],[45]. Seulement deux jours après son atterrissage sur la Lune, la mission chinoise Chang'e 5 est déjà repartie avec une précieuse cargaison d'échantillons lunaires. Atterriseur de Chang'e 5 sur la Lune (crédits : China National Space Administration) Avec un instrument scientifique français. Les modules d'alunissage et de remontée se sont dirigés vers la surface de la Lune tandis que celui du retour est resté en orbite. Avec Chang’E 5, c’est une opération particulièrement audacieuse que la Chine s’apprête à réaliser. Difficiles manœuvres autour de la Lune. Un piston est chargé de pousser le prélèvement vers l'extérieur pour vider le cylindre. Une version de test du lanceur lourd Longue marche 5 fait pour la première fois le trajet de son bâtiment d'assemblage à son pas de tir le 23 novembre 2015 avec une maquette de la sonde Chang'e 5 sous la coiffe[17]. La foreuse de l'atterrisseur est la première à entrer en action, elle prélève une carotte de sol jusqu'à 2 mètres de profondeur qui sont ensuite transférés dans le conteneur au sommet du module de remontée. Les deux moteurs YF-75D du deuxième étage s'allument de nouveau à T+28 minutes pendant presque 7 minutes afin de procéder à l'injection trans-lunaire. La mission ne s'achève pas là et la sonde manœuvre de nouveau pour se placer dans une orbite basse circulaire de 200 kilomètres d'altitude autour de la Lune le 13 janvier 2015. La mission principale de la sonde chinoise était de prélever des échantillons du sol lunaire et de les ramener sur Terre, selon l’Administration spatiale nationale chinoise. La Chine poursuit son programme d'exploration robotique de la Lune en préparant le successeur de son petit rover « Lapin de Jade » (Chang'e 3). La doublure de la mission ayant déjà été construite, il est décidé de s'en servir pour accomplir le premier atterrissage de l'histoire sur la face cachée de la Lune. © CNSA, via AFP. Après 19 heures de travail, les opérations au sol sont terminées le 2 décembre à 14h00 UTC[57]. Les deux modules se séparent puis le LM se pose à la surface de la Lune à l'aide de son étage de descente. La Chine a donc réussi le lancement de sa mission Chang'e 5, qui a pour but de récolter et ramener sur Terre des fragments de la Lune. En fait, avec Apollo, en privilégiant des vieilles mers, on n’a pas échantillonné la Lune de manière représentative. Après Chang'e 4 en 2019, la Chine est de retour sur la Lune avec Chang'e 5. La sonde spatiale chinoise Chang’e 5, chargée de rapporter des échantillons lunaires, s’est posée sur la Lune, a indiqué mardi la télévision publique CCTV. Chang’e 5 sur la Lune en vidéo et panorama. Il n'est pas conçu pour résister à la baisse drastique de température liée à la nuit lunaire, et l'arrivée de cette dernière signifiera la fin de sa mission[28]. La foreuse de l'atterrisseur est testée sur différent matériaux dont cinq basaltes de haute densité ainsi des briques de grès et d'argile simulant les roches susceptibles d'être rencontrées. L'Agence spatiale chinoise nous invite à revivre l'atterrissage de Chang'e 5 sur face visible de la Lune du 1er décembre 2020. La séquence d'atterrissage est très proche de celle mise en œuvre par les sondes Chang'e 3 et Chang'e 4. À l'approche de cette dernière, il largue la capsule de rentrée qui effectue une rentrée atmosphérique et se pose en Mongolie-Intérieure[38]. nécessaire] : elles auraient été formées il y a moins de 2,8 milliards d'années. Les capteurs utilisés pour l'amarrage automatisé en orbite lunaire entre le module de remontée et l'orbiteur, des versions miniaturisées de ceux employés pour le programme habité, comprenant des lidar et senseurs à micro-onde passèrent leur tests d'étalonnage en décembre 2015. L'extrémité du bras est équipé de deux systèmes de prélèvement d'échantillons distincts dits échantillonneur A et B. Ils sont placés dos à dos sur un plateau de sorte que le bras fait pivoter sa dernière articulation pour placer l'un ou l'autre des échantillonneurs au contact du régolithe lunaire. Il est conçu pour fonctionner malgré la température à la surface lunaire qui dépasse les 100 °C et sa précision de positionnement est de 2 millimètres. Sa tuyère se trouve à seulement 20 centimètres du haut de l'atterrisseur, un petit déflecteur de flamme en forme de cône joue le rôle de carneau en contrôlant l'écoulement des gaz générés lors de l'allumage du moteur. La Chine a confirmé l'envoi d'ici la fin de l'année de Chang'e 4, un nouveau robot à destination de la Lune. La capsule devrait se poser sur le site de Siziwang Banner, en Mongolie-Intérieure -- le même site que celui où atterrissent les taïkonautes à bord des capsules Shenzhou. Après un court voyage entre la Terre et la Lune, la sonde chinoise Chang'e 5, première mission visant à collecter et ramener sur Terre des échantillons de roches lunaires depuis plus de 40 ans, a atterri sur la surface de la Lune cette après-midi. Le conteneur des échantillons est transféré dans la capsule de retour à 22h12 UTC[62]. La sonde chinoise Chang'E-5 devrait se poser sur la Lune Dimanche 29 Novembre, en première partie de nuit. Deux navires de classe Yuanwang ont été positionnés dans l'océan pacifique en amont du lancement afin d'assurer une part du relais des télécommunications et du suivi de la fusée. Une fois les opérations au sol terminés, l'étage de remontée du LM décolle de la surface et effectue un rendez-vous spatial avec le CSM en orbite lunaire. L'orbiteur et le module de remontée se séparent le 6 décembre à 4h35 UTC, ce dernier reste accroché à l'interface d'amarrage[63]. Cette sonde, dont la plateforme est identique à celle de Chang'e 5, embarquera Dorn, un instrument scientifique et démonstrateur technologique conçu et fabriqué par le Cnes en coopération avec des chercheurs de l'Irap. Elle est également testée dans une chambre à vide, sans air pour dissiper la chaleur, le foret y atteint une température de 250 °C en 4 minutes. Car Chang’e 6 est en réalité la copie de Chang’e 5. Durant cette phase le bouclier thermique atteint plus de 2 000 °C tandis que la forme de la capsule génère une portance qui lui permet de contrôler sa trajectoire de rentrée[70]. L'amarrage est rendu difficile par la différence de masse entre les deux modules, l'orbiteur pesant encore 2,3 tonnes contre seulement 400 kilogrammes pour le module de remontée. Un scénario étonnamment complexe et très différent de la stratégie soviétique qui rapportait sur Terre les sondes du programme Luna directement depuis la Lune. Un double de l'atterrisseur et de son bras robotique sont utilisés par les équipes au sol pour simuler le prélèvement et guider les opérations. Mais son challenge ultime … Une première depuis 1976. Seulement quelques heures après le dernier coup de « pelle », le module de remontée quittait la Lune, deux jours après son arrivée ! © CNSA, Article de Rémy Decourt publié le 24/11/2020. Le 1er décembre, la partie atterrisseur de la sonde chinoise se posait dans l’océan des Tempêtes et entamait une collecte robotique d’échantillons en surface et en profondeur. Leur étude doit permettre de mieux comprendre la géologie lunaire, sa chronologie et les derniers évènements volcaniques à sa surface. Ainsi la fusée Saturn V injecte en orbite de transfert vers la Lune le module de commande et de service (CSM) et le module lunaire (LM) qui se placent ensuite tous deux en orbite basse lunaire. Espace : la sonde chinoise Chang'e-5 s'est posée avec succès sur la Lune Publié le 02/12/2020 12:45 Mis à jour le 02/12/2020 12:45 Durée de la vidéo : 1 min. Mission accomplie ! L'atterrisseur est l'élément chargé de se poser à la surface de la Lune avec le module de remontée. Après Chang'e 4 en 2019, la Chine est de retour sur la Lune avec Chang'e 5. Notez que pour cette mission, l'Agence spatiale européenne fournit une assistance technique en matière de télécommunication et de surveillance de la sonde à l'aide de son réseau de l'espace profond. Les médias d'État chinois annoncent que le lancement doit avoir lieu fin novembre, sans spécifier le jour ni l'heure. Aussi sera-t-il très intéressant de voir si la mission a pour but de faire un simple voyage autour de la Lune puis s'en retourner sur la Terre -- comme l'a fait, bien malgré lui, l'équipage d'Apollo 13 -- ou, et cela démontrerait une certaine aisance technologique dans ce domaine, une mise en orbite autour de la Lune représentative d'une véritable mission de retour d'échantillons lunaires. Le système est capable de prélever un maximum de 4 kilogrammes d'échantillons, mais l'objectif est d'en collecter un minimum de 2 kilogrammes, dont 0,5 kilogramme par la foreuse et 1,5 kilogramme par le bras robotique[31].
Alternative Google News,
The First Astronaut,
Cynthia Sardou Jeune,
Je Suis Triste Sans Toi Mon Amour,
France Turquie Foot Historique,
Elle Tv Programme,
Rinky Dink Children's Song,
Parcours Colorado Provençal,
Population London 2020,
Qatar Army Ranks,
New Telescope To Replace Hubble,
Challenge One Application,