Ce n’est qu’en 2009 qu’une définition a été donnée par le Parlement Européen, même si de nombreuses recherches ont été faites des années auparavant. En ce qui le concerne, Albert Bandura s'est intéressé à la déshumanisation dans le cadre de ses études sur le désengagement moral (en). La déshumanisation peut s'opérer au cours de l'évolution de la situation et de la montée de la violence collective[6]. Un consensus social à propos d'une catégorie — par exemple un groupe social — peut évoluer à travers le temps par redéfinition, repositionnement envers d’autres groupes ou encore par changement du statut du groupe. Les différences intergroupes y sont perçues d’autant plus importantes que les frontières intergroupes sont imperméables. b) tentation de confondre nature de l’homme et homme à l’état de nature : Si la culture dénature l’homme, c’est qu’il y aurait un processus par lequel l’homme « sortirait » d’un état, l’état de nature pour « entrer » dans l’état cultive. L’infrahumanisation n’est pas strictement identique à la déshumanisation. Quand un individu perçoit son propre groupe d’appartenance comme le seul à posséder et à agir selon des traits typiquement humains, l’exogroupe est infrahumanisé. La déshumanisation implique le refus de considérer les membres de l’exogroupe comme faisant partie du groupe des humains : c’est une non-reconnaissance des caractéristiques humaines des membres de l’exogroupe. L’humanitude, une philosophie du soin et de la relation Publié le 24-12-2014 Le mot « humanitude » a été créé par Freddy Klopfenstein (Humanitude, essai, Genève, Ed. Cette forme de déshumanisation peut notamment se retrouver dans les domaines de la médecine et des technologies[7]. Or ne conserver que la technique sans le travail, c’est déshumaniser la technique, et par là-même déshumaniser l’homme. Plus précisément, il s'agit des actes de violence (individuels ou collectifs) visant à nuire, voire à blesser autrui. Ainsi lors de leur expérience, les participants qui déshumanisaient leur patient fictif recommandaient un traitement plus douloureux que les autres mais au bout du compte plus efficace. atténuait les perceptions déshumanisantes en Italie[37]. Autre façon de le dire : une volonté (dominer la nature ; avoir une vie plus confortable, quelquefois tout simplement survivre), s’incarne dans un pouvoir (technique : ex : chirurgie) par l’intermédiaire d’un savoir (scientifique : médecine). S. Milgram, La Soumission à l'autorité, 1974, Personality and Social Psychology Bulletin, Journal of Personality and Social Psychology, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Déshumanisation&oldid=176298153, Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Sciences humaines et sociales/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. de faire perdre son caractère humain à un individu, à un groupe, de lui enlever toute générosité, toute sensibilité A.− [Le compl. L'objectivation et la déshumanisation sont deux notions de Psychologie sociale entretenant des liens étroits[4]. Troisièmement, les perceptions déshumanisantes sont souvent renforcées par de solides motivations et préjugés ; elles peuvent protéger l’identité intragroupe[31], elles peuvent être une cible mouvante car les gens jugent l’humanité des autres indépendamment de ce qui distingue leur groupe des autres[32] et les individus ont tendance à résister aux informations qui modifient leurs habitudes[33]. Ainsi, concernant ce dernier point, il a été démontré qu’une catégorisation multiple des personnes noires (plusieurs catégories en fonction de l’âge, du genre, de la religion, etc.) Plus précisément, il s'interroge sur les sources de la violence de masse organisée et institutionnalisée, comme les génocides perpétrés dans des contextes de guerres internationales (Seconde Guerre mondiale) et civiles, de luttes révolutionnaires, de conflits coloniaux et ethniques ainsi que de changements politiques. Des recherches de Branscombe et Doosje[15], ainsi que des travaux de Castano et Giner-Sorolla[16] ont montré que l'infrahumanisation apparaît chez l’endogroupe à l'égard de l’exogroupe seulement dans la condition où il est historiquement souligné que l’endogroupe est responsable du malheur d'un groupe, par exemple dans le cas d'extermination de ce dernier. Un contact intergroupe plus fréquent ou de meilleure qualité est associé à moins de perceptions déshumanisantes. Hypnose d’hier et D’Aujourd’Hui… Le Langage Ouvre Le Monde de L’Etre La classification et la catégorisation de la vie sociale se passent d’une manière très arbitraire. Aujourd'hui Nathalie Simondon et Xavier Guchet nous font le portrait d'un penseur technique. Cela signifierait également une reconnaissance de ses appartenances identitaires et communautaires. désigne une pers., un groupe de pers., une entité abstr.]. Faire perdre les caractères spécifiques à la nature de l'homme et à sa condition. A l’inverse, les futuristes (avant-garde du début du 20ème siècle La déshumanisation, en son sens commun, correspond à l'action de déshumaniser, « de faire perdre son caractère humain à un individu, à un groupe, de lui enlever toute générosité, toute sensibilité »[1]. D’autre part, des effets similaires ont été observés dans le monde des cyber-guerriers ; la déshumanisation des adversaires, et de soi-même, se rencontre parmi les joueurs de jeux vidéo violents comme l'expliquent Bastian et collègues[25]. En outre, l’infrahumanisation peut aussi limiter le pardon ou la réconciliation en rendant les excuses inefficaces. Je trouverais la force de surmonter les remarques imbéciles, les sous-entendus malsains, parfois l’insulte, mais jamais ils ne réussiront à me déshumaniser, car je refuse d’être “la bête” et de servir de gibier à tous ceux qui par Ce processus peut être accompagné d’humiliation et d’avilissement[7]. De manière plus spécifique, les conditions de vie concrètes que connaissent les individus peuvent également avoir un effet sur la déshumanisation. Cependant, certains auteurs conseillent une certaine prudence à propos de l’intention de rendre l'identité humaine saillante. Ainsi, les groupes admirés (les membres de son propre groupe, par exemple) sont perçus comme bons sur ces dimensions ; chaleureux et compétents. En effet, selon Vaes et collègues, les individus répondent davantage de manière prosociale aux gens qui s’expriment en termes d’émotions secondaires (émotions considérées comme étant exclusivement humaines) car ils sont perçus comme plus humains[3]. [Le compl. » Ce problème est complexe. Les persécuteurs seraient comme aliénés, devenant incapables de se distancer des tâches qu'ils ont à accomplir. Il y a en effet un lien entre la violation de normes communes, le processus de déshumanisation et des représailles sous forme de traitement punitif des individus auteurs de transgressions. Ces études montrent que la déshumanisation peut révéler dans certaines circonstances des avantages dans des domaines particuliers comme celui de la médecine. Relativement peu d’attention a été portée dans la littérature au problème suivant ; « comment les perceptions déshumanisantes peuvent-elles être réduites ? Ainsi, la personne objectivée peut être réduite à une simple fonction, séparée de sa qualité d'individu entier, telle que la force de travail pour un employé, ou encore à une partie de son corps, comme les femmes dans certaines productions pornographiques. Faire perdre les caractères spécifiques à la nature de l'homme et à sa condition. Dans certains cas, elle peut même s'avérer utile. Philo Voltaire 743 mots | 3 pages En quoi la parole pourrait exprimer le besoin ? Nous le protégeons, puis nous apprenons à le partager. Le phénomène d’infrahumanisation a donc des conséquences subtiles mais importantes au quotidien, qui peuvent conduire à une diminution des relations harmonieuses entre groupes. Dans un article de 1999[9], il développe l'idée selon laquelle l'exercice de la morale revêtirait deux aspects: l'inhibition et la « proaction ». La dernière modification de cette page a été faite le 6 novembre 2020 à 15:15. Ainsi, il cherche à comprendre ce qui peut, psychologiquement et socialement, rendre possible de tels actes. Kelman[5] évoque également la déshumanisation des persécuteurs, parallèlement à celle des victimes. Les caractéristiques human uniqueness permettent de distinguer les hommes des animaux. En ce qui concerne les autres, ils sont davantage discriminés par une absence d’aide et de comportements de solidarité à leur égard. L’individualité de l’autre est contestée et ce dernier sera perçu comme interchangeable. Conclusions et mise en perspective Médecin général des Armées, inspecteur général du Service de santé des Armées (IGSSA). L’accent est ainsi mis sur des facettes superficielles de l’individu ou du groupe. Cette séparation peut venir mettre en altérité tout un groupe d'individus, considérés comme étrangers. Ainsi, Bandura[9] définit huit types de manœuvres permettant de se désengager moralement et pouvant, par conséquent, conduire à l'accomplissement d'actions inhumaines - à savoir la justification morale, l'étiquetage euphémique, la comparaison avantageuse, le déplacement de responsabilité, la diffusion de responsabilité, le mépris ou la déformation des conséquences, la déshumanisation et l'attribution de blâme. Cette idée selon laquelle l'individu ne serait pas responsable de ses actes, ne se trouverait plus dans une position d'agent puisque simple exécutant des volontés du pouvoir légitime, rejoint les résultats des recherches de Stanley Milgram sur la soumission à l'autorité[8] À côté de ce premier processus, l'instauration de routines, de procédures, permettrait également de réduire les éventuelles résistances car l'organisation des comportements à accomplir peut détourner l'individu des questions d'ordre moral. "Le motif d'où est né l'habitude de séparer ces sciences [les sciences de l'esprit], considérées comme une unité, de celles de la nature s'enracine dans ce qui donne à la conscience que l'homme … Une identification forte à l’endogroupe ne signifie cependant pas une attitude nationaliste. Les victimes sont alors considérées comme moins qu'humaines, permettant ainsi de justifier que les valeurs morales opposées à l'attaque et au meurtre ne s'appliquent plus. Ce processus s’accompagne souvent de comportements d’indifférence, d’absence d’empathie à l’égard des individus victimes de ce type de déshumanisation[7]. Ils décrivent l'infrahumanisation comme un processus d’attitude dans lequel l'attribution de caractéristiques dépend du groupe d'appartenance des individus : les membres du groupe d'appartenance se voyant attribuer des caractéristiques typiquement humaines alors que les membres des exogroupes se voient attribuer des caractéristiques moins humaines. Ce processus est alors subtil et implicite. Bien que les recherches récentes n’aient pas eu comme objet d’étude des événements aussi extrêmes, une variété d’effets a été établie comme de potentielles conséquences de la déshumanisation. seulement considérée dans sa nature matérielle]. Dès lors, être considéré comme un être humain signifierait que les membres qui composent l'humanité accordent une identité à un individu tout en lui reconnaissant une valeur ainsi que la capacité à faire ses propres choix, à mener sa vie en fonction de ses attentes, valeurs et buts personnels. Ce sujet est apparu relativement tard dans le paysage de la recherche scientifique[4]. Viki et Calitri[14] ont démontré que l’infrahumanisation est corrélée avec le niveau de nationalisme. L’homme par sa raison a prouvé sa capacité à se déshumaniser. Plusieurs cas de figure peuvent être envisagés. A ceux qui pensent que la technique a déshumanisé l'homme, Gilbert Simondon répond que c'est l'homme, justement, qui a déshumanisé la technique. : +33 3 83 96 21 76 - Fax : +33 3 83 97 24 56. En effet, selon Lammer et Stapel[28], sous certaines conditions, la déshumanisation au niveau médical peut être bénéfique pour les patients[3]. Enfin, les groupes évoquant le dégoût comme les sans-abri sont perçus comme froids et incompétents. Dans La Guerre, Marcel Gromaire a représenté cinq soldats casqués, engoncés dans des manteaux-cuirasses, dans une tranchée: trois attendent l’assaut éventuel ; les deux autres, observent le no man’s land par la fente d’une plaque d’acier. Deuxièmement, ces perceptions sont souvent inconscientes et automatiques. L’avis de Labortho Il est vrai que la qualité de la relation soignant/soigné dépend en grande partie de l’ « environnement », et plus particulièrement du système de santé dans lequel les soignants travaillent. Car en donnant à l’homme L'humanité pourrait être décrite comme un énorme réseau d'individus veillant plus ou moins les uns sur les autres, se reconnaissant comme des êtres singuliers et tentant de respecter au mieux les droits de chacun[5]. Inclure un individu dans cet ensemble qu'est l'humanité implique finalement que sa mort fasse écho, qu'elle renvoie à cette idée que toute vie humaine à une fin et provoque un sentiment de perte parmi les membres de l'humanité[5]. C’est ainsi que depuis quelques années, un nouveau concept a vu le jour: celui de l’homme augmenté. Ainsi, l’endogroupe représente l’essence de l’humanité tandis que l’exogroupe possède des traits animalisant [10]. À l'inverse, moins le phénomène d’infrahumanisation a lieu, plus la volonté de pardonner l'autre groupe est élevée. Tél. Certaines situations autoriseraient donc l'individu à ne pas appliquer ses standards moraux en lui permettant de ne pas se sentir responsable des conséquences de son obéissance. Ces processus, menant tous deux à percevoir les individus de façon inadéquate peuvent être considérés comme des biais perceptifs. Mouvement intellectuel qui s'épanouit surtout dans l'Europe du xvi e s. et qui tire ses méthodes et sa philosophie de l'étude des textes antiques. Ceci implique que les contacts intergroupes sont importants : ils ont un impact sur le phénomène d’infrahumanisation, sur la considération de l’autre en tant qu'être humain et sur le pardon en général. Par ailleurs, infrahumaniser les criminels permettrait de prédire une tendance aux condamnations sévères, indépendamment de l’aspect moral de l’acte [24], et une préférence envers une justice rétributive. L’homme n’en devient-il pas de plus en plus dépendant, au risque d’être aliéné par elle ? désigne une pers. Sans cet espace privé de pensées, croyances, projets, nous sommes comme amputés de nous-même. Selon Bastian et collègues[24], les individus perçus comme manquant de traits proprement humains (déshumanisation animale) sont considérés comme moins blâmables et punissables en cas de comportement immoral. De plus, la mise en place de procédures peut permettre de légitimer et de normaliser les actions. Parfois, ce qui ne doit pas être dit ou fait, concerne le tabou en société. Avec la théorie de l'infra-humanisation de Leyens et collègues apparaît l'idée que la déshumanisation peut également prendre une forme plus subtile que ne le suggéraient les premières études[2]. De même, certains contextes actuels rendent impersonnels certains espaces de la vie sociale. Zebel et collègues[18] ont montré qu’un groupe victime d’atrocités, mais assimilé davantage au monde animal qu’au monde humain, bénéficiait de moins de soutien et de réparations qu’un autre[3]. -. Et cela, il ne peut le faire que s’il ne travaille pas. Par ce terme, porteur d'une connotation religieuse, il désigne un certain type de mauvaises actions provoquant une aversion chez l'être humain. De plus, les professionnels du monde de la santé moins enclins à humaniser leur patient fictif feraient preuve de moins de symptômes d'épuisement[3]. La machine est complètement disproportionnée à l’existence humaine, et exige un supplément d’âme : c’est la thèse de Bergson. Une attitude infrahumanisante prédit une faible harmonie entre les groupes. En effet, le modèle d’infrahumanisation de Leyens suppose que le degré avec lequel les caractéristiques humaines sont attribuées varie en fonction de l'appartenance groupale. Des phénomènes tels que la bureaucratisation, l'automatisation, l'urbanisation et la mobilité géographique peuvent créer un terrain favorable à la distanciation des individus, voire à la déshumanisation[9]. © 2012 - CNRTL
Les secondes, quant à elles, permettent de différencier les hommes des objets. On le retrouve souvent dans le contexte de conflits ethniques. De plus, on n’attribuerait pas spontanément des états mentaux à ceux-ci, contrairement aux trois autres groupes évoqués dans ce modèle. C'est à ce moment qu'interviendrait le processus de déshumanisation qui s'appuie sur la dépréciation des ennemis devenus victimes. Finalement, la déshumanisation des victimes permettrait à l'individu de ne pas avoir à appliquer ses principes moraux à l'encontre du meurtre. L’on peut évoquer des pratiques telles que celles de l’homosexualité, la prostitution, l’euthanasie, l’avortement. 44, avenue de la Libération BP 30687 54063 Nancy Cedex - France
Cette négation des caractéristiques humaines d’un individu peut intervenir au sein de relations et de comparaisons interpersonnelles tout comme intergroupes, après la violation de normes communes par exemple, et mène à distinguer les individus en deux catégories : les hommes et les animaux. D'abord dans le fait que le travail est extérieur à l'ouvrier, c'est-à-dire qu'il n'appartient pas à son essence, que donc, dans le travail, celui-ci ne s'affirme pas, mais se nie, ne se sent pas à l'aise, mais malheureux, ne déploie pas une libre activité physique et intellectuelle, mais … Il appuie plutôt ses réflexions sur l'idée d'un manque de restrictions morales face à la violence, en présentant et développant trois processus psychosociaux intercorrélés : l'autorisation, l'instauration de routines et la déshumanisation. Selon ces auteurs, ces dernières correspondent à la négation de deux formes d’humanité : les caractéristiques possédées exclusivement par les êtres humains (UH) (Uniquely human characteristics), telles que la morale, la culture ou encore la logique, et les caractéristiques qui renvoient à la nature humaine (HN) (Human Nature), telles que les émotions et la curiosité. Labor et Fides, 1980). Tout d’abord, les perceptions déshumanisantes d’individus ou de groupes d’individus peuvent non seulement réduire la fréquence d’apparition de comportements prosociaux mais aussi augmenter la fréquence d’apparition de comportements antisociaux à leur égard. Enfin, il est à noter que le processus de déshumanisation peut aussi réduire la présence de comportements prosociaux en limitant le pardon intergroupe. Les théories plus récentes ont, quant à elles, mis en évidence que le processus de déshumanisation est bien plus courant qu'on ne le pensait jusqu'alors. La déshumanisation peut également réduire la fréquence d’apparition d’aide collective. D’après Harris et Fiske[30], les perceptions déshumanisantes ciblent ce dernier type de groupes qui échoue à s’engager dans le réseau social et semble activer des structures responsables du sentiment du dégoût, telles que l'insula[3]. La déshumanisation peut avoir lieu dans différents contextes tels que les conflits intergoupes mais elle peut également s'illustrer dans des phénomènes sociaux classiques du quotidien, comme le désengagement moral (en). Il n’en reste pas moins que la littérature au sujet de la déshumanisation présente un manque criant de ce type de recherches expérimentales sur la manière d'y résister, recherches qui présentent pourtant un grand intérêt[3]. Le statut de groupe dominant et les conflits intergroupes ne sont pourtant pas une condition nécessaire à son apparition[12]. Par ailleurs, la déshumanisation d’un groupe victime, de violences par exemple, entraîne la diminution de l’empathie à son égard[19]. Selon Staub, la violence collective correspond à un processus évolutif trouvant son origine dans la frustration de besoins humains primaires tels que les besoins de sécurité, d'identité positive, de contrôle et de compréhension du monde qui nous entoure, et d'autonomie.
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