Droite sur le banc des accusés du tribunal de première instance de Rabat, au Maroc, ce lundi 16 septembre 2019, Hajar Raissouni ne se laisse pas abattre par la situation. Ils ont avancé que la détention provisoire devait rester exceptionnelle, conformément à la loi, et que ce type d’exception ne pouvait s’appliquer à Radi, qui fait l’objet d’une interdiction de quitter le territoire et s’est engagé à participer pleinement au processus judiciaire. Ce n’est pas la première fois que les autorités ont Radi dans leur collimateur. Et les imbeciles parmis … Le procès, qui a fait l’objet de nombreux reports, est toujours en cours. Il n’y a apparemment aucun élément prouvant qu’il ait fourni des informations secrètes à quiconque. Large, un brin ironique. Après avoir nié que Bouachrine l’ait agressée, Bernani a subi, affirme-t-elle, « de multiples formes de harcèlement et de torture psychologique », y compris son arrestation par la police en dehors de toute procédure, un raid policier au domicile d’une amie chez qui elle demeurait, et des campagnes de diffamation incessantes contre elle dans les médias proches des services de sécurité. Maroc: Propositions capitales sur les libertés individuelles. Le Maroc a été épinglé par l’organisation Human Rights Watch pour ses pratiques répressives à l’égard de la population du Sahara occidental. En mai 2015, un tribunal de Rabat avait condamné Hicham Mansouri, un activiste de la liberté de la presse, ainsi que sa co-accusée, à dix mois de prison pour adultère. Ce type d’examen médical, réalisé sans le consentement de la personne, constitue un traitement cruel et dégradant au regard des normes internationales relatives aux droits humains. Dans une investigation détaillée exposant la « stratégie sexuelle » des autorités pour cibler les opposants marocains, l’activiste de la liberté de la presse en exil Hicham Mansouri écrivait : « [L]es services secrets exercent une emprise de plus en plus forte sur la vie politique, en manipulant des médias spécialisés dans le mensonge et la diffamation. Human Rights Watch a estimé, ce lundi, que les soupçons d’espionnage pour lesquels Omar Radi est poursuivi «se fondent sur son travail journalistique, ainsi que des recherches qu’il a effectuées Avant de l’arrêter, les policiers ont également interrogé Radi sur des virements bancaires et des transferts d’espèces qu’il avait reçus de l’extérieur du Maroc en rémunération de divers travaux, dont des articles en freelance pour des médias étrangers. Ce communiqué officiel a donné le ton à une campagne de diffamation contre Radi, qui a duré des mois, sur des sites d’information liés aux services de sécurité marocains. Accusations d’attentat à la pudeur et de viol. » « [Ces médias] attaquent souvent des opposants et annoncent leur arrestation imminente », a déclaré à Human Rights Watch une personne parmi celles qui ont été ciblées. Le 2 septembre, les avocats de Radi ont demandé que leur client soit placé en liberté provisoire en attendant son procès. Human Rights Watch appelle le Maroc à libérer les détenus d’opinion. Entre le 7 juin et le 15 septembre, Human Rights Watch a décompté au moins 136 articles attaquant Radi, sa famille et ses défenseurs sur les sites d’information marocains Chouf TV, Barlamane et Le360, dans leurs versions arabes et françaises. Chouf TV, Barlamane et Le360 font partie de ce qu’un collectif de 110 journalistes marocains a qualifié le 16 juillet de « médias de diffamation », un groupe de sites web « qui ont pour ligne éditoriale d’attaquer des voix qui dérangent certains proches du pouvoir ». Depuis août 2009, le gouvernement a rétabli ces mesures arbitraires et répressives qu’il utilisait souvent il y a plus de dix ans, mais dont la fréquence avait diminué ces dernières années. En mai 2020, le rédacteur en chef du journal, Souleiman Raissouni, a été emprisonné, accusé d’avoir agressé sexuellement un homme. Human rights watch Le Maroc doit immédiatement mettre un terme aux interdictions des déplacements à l’étranger visant certains militants sahraouis, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Monjib, qui est resté au Maroc, a été attaqué et insulté à de multiples reprises par des sites web proches des services de sécurité. Son accusatrice, qui s’est exprimée publiquement, a le droit d’être entendue et respectée. Radi affirme que la relation sexuelle, qui avait eu lieu dix jours plus tôt, était consensuelle. La défense a fait appel de la décision au motif qu’elle était insuffisamment motivée. Le Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire a conclu que son procès était d’entaché d’irrégularités de procédure, et qu’il faisait partie d’« un harcèlement judiciaire qui ne saurait qu’être la conséquence du travail d’investigation et d’information de M. Bouachrine ». « Quand tu vois ton nom et tes informations personnelles exposés sur ces sites, tu y réfléchis à deux fois avant de prendre publiquement position à nouveau. Raissouni, son fiancé et le médecin ont été libérés le 16 octobre après avoir bénéficié d’une grâce royale. Human Rights Watch is a 501(C)(3) nonprofit registered in the US under EIN: 13-2875808. Ces sites ont divulgué des détails sur l’« agent secret étranger » en question, et ont accusé sans équivoque Omar Radi d’être un « espion ». Pourtant, cette journaliste de 28 ans aurait de quoi. Des lois récentes sur les travailleurs domestiques et la violence à l'égard des femmes avalisent de nouveaux droits et offrent des garanties, dont l’application sera cruciale dans des cas concrets. La peine peut aller jusqu’à cinq ans de prison. (Washington) – Les autorités marocaines ont emprisonné un activiste et journaliste indépendant, Omar Radi, pour espionnage et d’autres accusations qui semblent pauvrement étayées, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Défenseur des droits humains et journaliste d’investigation primé, Radi a publié plusieurs enquêtes sur la corruption dans le milieu politique et les expropriations de terrains par des spéculateurs. Cette femme, Radi, et un troisième employé du Desk, le journaliste Imad Stitou, avaient été invités à y passer la nuit, chacun devant dormir sur un canapé distinct dans un grand salon du rez-de-chaussée. Les activités de Radi, estime le procureur, permettent également de le poursuivre en vertu de l’article 206 pour « atteinte à la sûreté intérieure de l’État [en recevant] d’une personne ou d’une organisation étrangère [une rémunération pour] une activité ou une propagande de nature à ébranler la fidélité que les citoyens doivent à l’État et aux institutions du peuple marocain ». 2 octobre 2020 - 06h00 - Maroc - Par: I.L Le gouvernement s’insurge contre les allégations de “Human Rights Watch” (HRW). Le témoignage que Stitou a plus tard apporté à la gendarmerie était conforme au récit de Radi, comme le plaignante l’a elle-même reconnu dans une interview. Le total de ces versements, perçus entre 2012 et 2020, s’élevait à environ 14 000 euros. D’après l’article du Desk, le contact de Radi pour ce travail dans la société britannique était un officier à la retraite du Bureau des Affaires étrangères et du Commonwealth du Royaume-Uni, dont le nom avait été cité dans une liste d’agents allégués du MI6, le service de renseignements extérieurs du pays. Même si de telles informations s’avèrent peu flatteuses pour les détenteurs du pouvoir, ou si leur destinataire les utilise pour les critiquer, cela ne justifie pas de criminaliser le fait de les recueillir, ou de les partager. « Les autorités devraient abandonner toutes les accusations infondées contre lui, le libérer en attente de son procès, et garantir des procédures équitables et transparentes, pour lui et toutes les parties présentes au tribunal. Des médias proches des services de sécurité, qui se spécialisent dans la calomnie des opposants, ont publié de nombreux articles insultant Radi, ses parents, ses amis et ses défenseurs, révélant des détails de sa vie privée et pronostiquant (sans se tromper) la date de son arrestation. Le 16 juillet, un collectif de 110 journalistes marocains a condamné ces sites pour les « diffamations, insultes et calomnies » dont ils bombardent tout opposant sur lequel les autorités ouvrent une enquête. Human Rights Watch s’est entretenu avec Radi avant qu’il ne soit arrêté, ainsi qu’avec son père, ses deux avocats, trois de ses collègues, quatre témoins de deux incidents au sujet desquels il est poursuivi, et plusieurs membres de son comité de soutien. Emprisonnement abusif, accusations fragiles et soupçons de manipulation politique, Les tribunaux ignorent l’agression et condamnent les victimes, La Cour d’appel doit rendre justice aux activistes du Hirak, Des manifestants du Rif emprisonnés sur la base d’aveux extorqués sous la menace, Ses visiteurs bloqués, son domicile sous surveillance depuis plus de 3 mois, La reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc ne change rien au statut du territoire, 19 personnes emprisonnées depuis 10 ans ; l’équité du procès examinée, Deux procès soulignent les menaces sur la liberté de la presse, Le podcast AfroQueer met en lumière les conditions de vie dangereuses pour les personnes LGBT au Maroc, Deux jeunes femmes face à la justice pour des plaisanteries sur le Coronavirus, La criminalisation de ces relations attise le harcèlement des personnes LGBT, qui devraient être protégées de la discrimination et des abus. Le 2 juillet, un communiqué lu par le porte-parole du gouvernement, lors d’une conférence de presse tenue après une réunion gouvernementale, a annoncé que Radi était « soumis à une enquête judiciaire pour atteinte présumée à la sécurité de l'Etat, en raison de ses liens avec un officier de liaison d'un pays étranger ». La bourse faisait partie d’un programme appelé Bertha Challenge, qui soutient les « fellows » de Bertha pour qu’ils répondent à la question suivante : « Comment la collusion entre propriété, profit et politique contribue-t-elle aux injustices foncières et de logement, et que peut-on faire pour y remédier ? Les accusations de viol et d’attentat à la pudeur contre Radi, elles, sont fondées sur une plainte déposée le 23 juillet par une femme travaillant pour le même site d’information que lui. Le journaliste et activiste Omar Radi, en attente à l’extérieur d’un tribunal à Casablanca, Maroc, le 12 mars 2020. Maroc : Des attaques en ligne ciblent les hommes présumés homosexuels, Sous-catégories Moyen-Orient/Afrique du Nord. La défense a contesté cette décision le 2 septembre, arguant que la détention provisoire devait être réservée aux cas exceptionnels, conformément à la Constitution et aux lois marocaines, ainsi qu’au Pacte international relatif aux droits civils et politiques. Le Maroc épinglé dans le rapport 2020 de Human Rights Watch L’organisation internationale Human Rights Watch (HRW) a publié le mardi 14 janvier, le rapport 2020 sur les droits humains. Elles-mêmes peuvent se retrouver poursuivies pour relations sexuelles hors mariage si on ne croit pas leurs allégations de viol, et le taux de condamnation des agresseurs est faible. A au moins une occasion, Chouf TV a fait allusion, sans se tromper, à la date d’arrestation future d’un journaliste qui était toujours en liberté. Un procureur a divulgué publiquement des détails extrêmement personnels sur sa vie sexuelle et reproductive, obtenus par un examen gynécologique de Raissouni réalisé sans son accord, alors qu’elle était en détention. En l’absence de justification conséquente de son placement en détention provisoire, Radi devrait être immédiatement libéré en attendant son procès, a déclaré Human Rights Watch. L’enquête judiciaire dont il fait l’objet, qui doit démarrer le 22 septembre 2020, laisse craindre une instrumentalisation du système judiciaire par les autorités, pour réduire au silence une des rares voix critiques subsistant encore dans les médias marocains. Au même titre que Radi, elle a droit à une procédure judiciaire équitable. Certains de ces procès ont été largement dénoncés comme politiques, et dénués de garanties d’équité pour toutes les parties. Mais dans le principe, le fait de recueillir des informations qui ne sont pas classées secrètes sur des situations sociales, des actions du gouvernement ou des activités commerciales, et de les transmettre à d’autres parties, via n’importe quel canal, est protégé par le droit internationalement reconnu à rechercher, recevoir et répandre des informations et des idées de toute espèce, sans considération de frontières, d’après le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, ratifié par le Maroc en 1979. « Le Maroc a un long passif en termes de poursuites pénales contre des opposants pacifiques, mais l’accumulation des charges contre Omar Radi bat tous les records », a conclu Eric Goldstein. Dans son Rapport mondial 2011, Human Rights Watch salue les avancées du Maroc en matière de liberté individuelle mais pointe du doigt ses manquements en matières de droits de l'Homme. Arrêtée le 31 aout en compagnie de son fiancé, de son gynécologue et de deux assistants de ce dernier, elle n’est plus ressortie de prison Au Sahara occidental, les autorités ont systématiquement empêché les rassemblements en faveur de l'autodétermination. Pour l'édition 2017 de son rapport mondial, publié aujourd'hui, Human Rights Watch (HRW) a pris le pouls des droits humains dans 90 pays durant l'année 2016. Human Rights Watch | 350 Fifth Avenue, 34th Floor | New York, NY 10118-3299 USA | t 1.212.290.4700 Human Rights Watch is a 501(C)(3) nonprofit registered in … C’est apparemment sur cela qu’ils se fondent pour accuser Radi de violer l’article 191 du code pénal, qui punit de cinq ans de prison l’« atteinte à la sûreté extérieure de l’État [en entretenant] avec des agents étrangers des intelligences ayant pour objet de nuire à la situation diplomatique du Maroc ». Les autorités marocaines déplorent la publication par l'organisation Human Rights Watch (HRW) d'un document dans lequel elle évoque une affaire qui est Un tribunal l’avait brièvement emprisonné pour un tweet critiquant un juge en décembre 2019. La demande de liberté provisoire de #FreeOmarRadi vient d'être rejetée en appel. Cette fondation offre des « fellowships » rémunérés à des journalistes et activistes qui œuvrent en faveur de changements économiques et sociaux. Human Rights Watch : Maroc/Sahara Occidental La situation des droits humains au Maroc présente un bilan décidément mitigé, puisque l’adoption, en 2011, d’une nouvelle constitution comprenant des dispositions très favorables aux droits humains ne s’est pas traduite par une amélioration des pratiques. Dans son rapport pour l'année 2012, l'organisation des droits de l'homme Human Rights Watch estime que la situation des droits humains au Maroc présente un bilan mitigé. Human Rights Watch | 350 Fifth Avenue, 34th Floor | New York, NY 10118-3299 USA | t 1.212.290.4700 Human Rights Watch is a 501(C)(3) nonprofit registered in … La nouvelle loi a été adoptée par la Chambre des représentants le 26 juillet 2016, elle entrera en vigueur un an après sa publication dans la gazette officielle. L'ONG dénonce ainsi l'emprisonnement en 2010 d'opposants au … @hrw_fr parle d''instrumentalisation sans précédent du système judiciaire par les autorités' liée au travail du journaliste sur la corruption. Il semble que Omar Radi soit aussi accusé de ne pas avoir déclaré ces montants au fisc. Le Maroc fustige à nouveau Human Rights Watch. L’évasion fiscale est passible d’amendes au Maroc, quoique les récidivistes encourent de courtes peines de prison. Le Maroc a connu de nombreux précédents où des journalistes indépendants, des activistes ou des politiciens ont été arrêtés, poursuivis et emprisonnés pour des accusations douteuses d’agression sexuelle ou de relations sexuelles hors mariage. Human Rights Watch: "Maroc : La liberté d'association mise à mal" (Rabat, 6 octobre 2009) - Le Maroc devrait mettre fin aux manœuvres bureaucratiques généralisées qui minent la liberté d'association, notamment lorsqu'il refuse d'enregistrer des associations citoyennes en violation de ses propres lois, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd'hui. Les accusations d’« espionnage » se fondent sur son travail journalistique, ainsi que des recherches qu’il a effectuées à la demande de clients basés à l’étranger. Le dossier d’accusation, et le rapport de police sur lequel il se fonde, ne semblent pourtant contenir aucune preuve sur la nature des éléments fournis par Radi à l’une ou l’autre société et constituant le crime d’espionnage, ni sur le fait qu’il les aurait fournis en sachant que cela porterait atteinte à la sûreté de l’État. D’autres journalistes d’Akhbar Al Yaoum ont été emprisonnés suite à des accusations d’agression sexuelle. Les tâches effectuées par Radi pour ces sociétés, ainsi que ses contacts avec l’ambassade des Pays-Bas, constituent le fondement de l’accusation d’« atteinte à la sûreté extérieure » en vertu de l’article 191 du code pénal. Pourtant, cette journaliste de 28 ans aurait de quoi. Human Rights Watch : Il ne pourra y avoir de procès équitables que lorsque les tribunaux écarteront toute déclaration arrachée par la torture ou les abus (Rabat) –Les tribunaux marocains condamnent certains accusés en se fondant sur des aveux qui selon ces derniers ont été obtenus sous la torture ou falsifiés par la police, a déclaré Human… Lors d’un colloque organisé à Rabat en 2017 par plusieurs organisations de défense des droits humains, et dont les conclusions ont été publiées dans un livre en 2019, plusieurs journalistes et professeurs d’université ont dénoncé les campagnes de calomnies des « médias de diffamation » à l’encontre des dissidents marocains. Au Maroc, une campagne de harcèlement en ligne a révélé au grand jour les vies privées d’hommes gays et bisexuels présumés, les exposant à d’éventuelles violences physiques, à des poursuites judiciaires et à des mesures discriminatoires. Le dossier d’accusation contre Radi se fonde apparemment sur des échanges de SMS avec un diplomate étranger, des contrats qu’il a signés avec des sociétés de consulting étrangères pour effectuer des recherches au Maroc, ainsi que des recherches journalistiques sur l’impact social des expropriations de terres collectives, pour lesquelles il avait obtenu une bourse. Des dizaines de personnes au Maroc et au Sahara occidental purgent de longues peines de prison après des procès inéquitables, manifestement basés sur des motifs politiques. Human Rights Watch est l'ONG la plus puissante de la planète. Les trois hommes avaient alors échangé des invectives tout en se filmant mutuellement avec leurs téléphones portables. Human Right Watch defends the rights of people in 90 countries worldwide, spotlighting abuses and bringing perpetrators to justice. Pour ce travail, Radi a reçu environ 1 500 USD. Le directeur du Desk, qui a relaté l’incident, l’a qualifié de « parfait guet-apens ». Revue de presse @helenef24 @humanite_fr @Mediapart pic.twitter.com/rQr8tTzuTQ, Au #Maroc, le journaliste Omar Radi cible d’une offensive en règle de la justice. Human Rights Watch wurde 1978 unter der Bezeichnung Helsinki Human Rights Watch et Amnesty accusent le Maroc - Découvrez gratuitement tous les articles, les vidéos et les infographies sur liberte-algerie.com « Désormais, les poursuites apparemment truquées contre des journalistes critiques figurent en bonne place dans le manuel des autorités marocaines pour étouffer toute contestation », a déclaré Eric Goldstein, directeur par intérim de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch. Interrogé par la police, Radi a insisté sur le fait que ses échanges avec le diplomate étaient des conversations de routine sur l’évolution des événements au Maroc, en particulier dans le Rif. Il a aussi collaboré avec divers médias marocains et internationaux, comme correspondant ou pigiste. Radi et son accusatrice s’accordent sur le fait qu’ils ont eu une relation sexuelle dans ce salon vers 2 heures du matin, le 13 juillet. En septembre 2019, un tribunal de Rabat a condamné une journaliste, Hajar Raissouni, à un an de prison pour avortement et relations sexuelles hors mariage. Deux mois plus tôt, un membre dirigeant du mouvement islamiste d’opposition Justice et Bienfaisance (Al Adl wa’l Ihsan), El-Mostafa Erriq, ainsi qu’une femme au domicile de laquelle il se trouvait, ont été arrêtés et détenus pendant trois jours. Dans des articles d’investigation et autres écrits, plusieurs journalistes ont identifié les médias en question comme étant « proches du Palais » ou ayant des liens étroits avec les services de police et de renseignements du Maroc. L ’ONG Human Rights Watch (HRW), a publié son dernier rapport le 12 janvier sur la situation des droits humains dans le monde. Selon un article publié le 15 juillet par le site d’information Le Desk, pour lequel travaille Radi, une société britannique de consulting économique avait engagé Radi en juillet 2018 en tant que consultant local en évaluation de risques. C’est un rapport très contesté que celui produit par l’ONG internationale Human Rights Watch (HRW) sur le respect des droits de l’Homme au Maroc. Le verdict d’appel est attendu le 23 septembre. Cela étant dit, il y a au Maroc des précédents de journalistes indépendants, activistes et politiciens arrêtés, jugés ou emprisonnés suite à des accusations douteuses de délits sexuels. Le 3 septembre, le juge d’instruction a rejeté la demande de libération au motif que « les actes [pour lesquels Radi est poursuivi] sont dangereux, l’enquête n’en est qu’à ses débuts [et sa] mise en liberté pourrait entraver les procédures d’instruction », a rapporté la défense à Human Rights Watch. Les accusations d’espionnage et d’atteinte à la sûreté de l’État ne semblent fondées sur aucune preuve que Radi ait fait autre chose que des travaux journalistiques ou de recherche sur des entreprises (« due diligence ») ordinaires, et maintenir le contact avec des diplomates, comme le font beaucoup de journalistes et de chercheurs de manière routinière. Human Rights Watch : Réagissant aux mouvements pro-démocratie du Printemps arabe et à des manifestations en faveur de réformes au Maroc, le roi Mohammed VI a proposé en juin des amendements constitutionnels contenant d'importantes garanties en matière de droits humains, mais peu de limites véritables à ses propres pouvoirs en tant que souverain.
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