La destitution du shah provoque une grande jubilation en Iran, mais de nombreux désaccords quant à l'avenir du pays apparaissent. Faisant face à une opposition grandissante des leaders religieux, rejoints par les propriétaires de petites entreprises en 1975, le shah tente un nouvel effort pour reprendre le contrôle de la société iranienne. Le premier propose alors un « Kurdistan autonome au sein d'un Iran démocratique », doté d'un Parlement mais où les questions de défense, de politique extérieure et de planification économique relèveraient de la compétence du gouvernement central iranien. Il demande également la reconnaissance de la langue kurde comme langue nationale au même titre que le farsi. Les théologiens sont les premiers à rétablir l'ordre dans le pays : les cellules révolutionnaires deviennent les comités locaux. L'Iran a à la fois, après 1945, développé ce qu'on pourrait qualifier de relations spéciales avec les Etats-Unis à l'époque du Shah d'Iran et puis de point de rupture. Les belligérants sont la République islamique d'Iran contre la République d'Irak. En 1979, une république ... La nouvelle République islamique d'Iran refusait de revoir le traité signé en 1975, détériorant un peu plus les relations politiques entre les deux pays. Le shah, affaibli par la maladie et abandonné par les grandes puissances étrangères, vit retranché dans le palais de Niavaran. En réponse, le 28 novembre 1979, Khomeiny exhorte la population à manifester contre les États-Unis et Israël, avec sa rhétorique anti-américaine, appelant alors les États-Unis le « Grand Satan » et les « ennemis de la Révolution ». En effet, les pays producteurs de pétrole, voient d’un mauvais œil la révolution islamique, facteur de déstabilisation économique. Le shah introduit la loi martiale, et interdit toute manifestation. Or, les forces de l'ordre ne disposent pas du matériel adapté (gaz lacrymogène, lances à eau, etc.) Les discours des leaders de ces groupes sont introduits clandestinement en Iran afin d'être diffusés à la population. Les pauvres sont majoritairement ruraux, ou habitent dans des quartiers pauvres des grandes villes, particulièrement à Téhéran. Aidez-moi financièrement sans payer : https://utip.io/telecrayon LIRE LA DESCRIPTION Résumé de la guerre Iran-Irak entre 1980 et 1988. La même année, une nouvelle constitution est approuvée par référendum à une très large majorité. pour contrôler les débordements de foule, et il s'avère impossible de maîtriser les rassemblements de plusieurs millions d'individus autrement que par les armes. Evénement historique. Au même moment, les forces révolutionnaires s'emparent des télévisions et des radios. L’armée est déployée en masse dans les villes iraniennes. L'école devient le quartier général des révolutionnaires. Cette chronologie de l'Iran relate les grands événements de l'histoire de l'Iran depuis la préhistoire jusqu'à nos jours [1]. Dans le même temps, certains officiels américains haut placés considèrent que le shah doit partir, sans considération pour son remplaçant. Des hôtels de luxe et d'autres symboles du régime du shah sont détruits. En 1963 et 1967, l'économie de l'Iran croît considérablement, grâce à une augmentation des prix du pétrole ainsi qu'aux exportations d'acier. À cet égard, les intellectuels laïcs et libéraux, les mouvements populaires aux idéaux tiers-mondistes et nationalistes ont une importance particulière au sein de l'opposition en Iran[4]. De surcroît, des dissensions apparaissent au sein de l'armée, notamment de jeunes officiers qui répugnent à ordonner de tirer sur la foule. En envahissant l'Iran, Khomeyni est la figure politique la plus populaire, mais il existe des dizaines de groupes révolutionnaires, chacun ayant sa propre vision de l'avenir de l'Iran, des factions libérales, marxistes, anarchistes et laïques, et également une bonne variété de groupes religieux cherchant à modeler l'avenir de l'Iran. Il meurt peu après. On lui reproche une trop grande proximité avec l’Occident, un renoncement aux traditions islamiques, mais également le durcissement du régime envers les opposants. Depuis la révolution de 1979, la République islamique d'Iran s'est effectivement positionné comme un ennemi d'Israël. Se sentant sans pouvoirs et en désaccord avec la direction que prend le pays, Bazargan démissionne de son poste de Premier ministre en novembre 1979. En dépit de l'échec des insurgés face aux forces de l'ordre du shah, cet événement marque le point de départ de nombreux mouvements de guérillas dans le pays au cours des années 70[5]. C'est lors de la guerre civile au Liban que se développe l'influence iranienne. En 1953, le shah Mohammad Reza Pahlavi reprend le pouvoir en Iran, douze ans après le départ de son père Reza Chah Pahlavi, forcé d'abdiquer en 1941 par l'invasion des Britanniques et des Soviétiques. L'Iran bénéficie de l'appui direct de la Syrie et de la Libye et indirect de l'URSS qui coupe temporairement ses livraisons d'armes à l'Irak dès le début de l'agression. La guerre dure huit ans et résulte en un statu quo, l' … Jusqu'en 1978, l'opposition au shah vient principalement de la classe moyenne urbaine, dont une partie plutôt laïque soutiendrait une monarchie constitutionnelle. De plus en plus, la classe ouvrière se joint aux étudiants et à la classe moyenne contre le régime. L’ambassade des États-Unis à Téhéran est occupée, déclenchant la crise des otages américains en Iran . Ils sont remplacés par des fidèles de Khomeiny et de sympathisants de la révolution islamique. En dépit des importantes purges effectuées par Khomeiny au sein de l'armée, l'Iran est nettement plus fort et organisé que ce que pense Saddam Hussein. Le Club est l'espace de libre expression des abonnés de Mediapart. C'est un îlot de stabilité, et un tampon contre la pénétration soviétique dans la région. Après une période d'interrègne civil, un coup d'État, appuyé par une opération clandestine de la CIA et du MI6, l'Opération Ajax renverse le gouvernement de son Premier ministre Mohammad Mossadegh pour mettre un terme à sa politique nationaliste et consolider le pouvoir du shah. Le shah choisit fréquemment de répondre à ces émeutes par la violence, arrêtant et tuant les manifestants. Le Vendredi noir contribue à réduire encore plus le soutien au shah au sein de la population iranienne, ainsi que chez ses alliés à l'étranger. En réalité, l’attaque de l’Irak galvanise la population iranienne, qui s’engage dans l’armée. Une grève générale déclenchée en octobre paralyse l'économie, la plupart des industries étant fermées et les pétroliers étant bloqués dans le port d'Abadan. Relations entre l’Occident/les États-Unis et l’Iran, Témoignages, mémoires et points de vue politiques. Les tensions politiques qui divisent le pays n’épargnent cependant pas les militaires. Face à la menace d'une révolution, le shah d'Iran cherche de l'aide auprès des États-Unis. Guerre Iran/Irak 1979 : URSS intervient en Afghanistan (échec : retrait en 1989) 1979 : Révol. Saddam Hussein s'impose (1979-1988) Saddam Hussein, président de l'Irak Né en avril 1937 à Takriti, au nord de Bagdad, Saddam Hussein est issu d'une famille de paysans modestes. Cependant, Khomeiny est informé de l'opération Nojeh par des agents soviétiques en France et en Amérique latine. Ils prennent aussi le contrôle des tribunaux qui rendent des jugements sur les anciens responsables des services de sécurité et des militaires du régime du shah : plusieurs dizaines d'officiers généraux et supérieurs ainsi que de hauts fonctionnaires sont ainsi sommairement exécutés pour bien montrer qu'il n'y a plus qu'une seule source de pouvoir en Iran. C’est au cours du second millénaire avant notre ère qu’arrivent sur le plateau iranien divers peuples iraniens, provenant d’Asie centrale. Dans le même temps, les publications marxistes et musulmanes sont fortement censurées. Les chefs de l'Irak, du Koweït, de l'Arabie saoudite et des autres États du golfe Persique sont eux aussi dérangés par la révolution iranienne, car elle exalte les minorités chiites de leurs pays (sauf en Irak et à Bahreïn où les chiites sont déjà majoritaires) contre l'hégémonie sunnite, ce qui crée une situation susceptible de mener à une guerre interconfessionnelle. Les relations étrangères, économiques et militaires de la nation sont perturbées. La prise d'otage durera 444 jours. Le gouvernement de Bakhtiar est sous pression à cause des appels à manifester faits par Khomeiny, appels suivis particulièrement à Esfahan. De plus, dans les années qui suivent sa restauration sur le trône en 1953, la position du shah devient périlleuse. Un président de la république est élu tous les 4 ans au suffrage universel, mais seuls les candidats dont la candidature a été approuvée par le Conseil des gardiens de la constitution ont le droit de se présenter aux élections. Le parti Baas prend de plus en plus d’importance et permet l’arrivée au pouvoir de Saddam Hussein en 1979. Les tensions montent entre officiers partisans de la révolution islamique et ceux partisans du Shah. En Iran, en 1979, a lieu la révolution iranienne, dite révolution islamique, qui voit le renversement du shah Pahlavi. La dernière modification de cette page a été faite le 5 mai 2021 à 20:48. La révolution iranienne, également appelée révolution islamique ou révolution de 1979 est la révolution de 1979 qui a transformé l'Iran en république islamique, renversant l'État impérial d'Iran de la dynastie Pahlavi[2]. Shapour Bakhtiar croit pouvoir encore gagner le soutien des partisans de Khomeiny, et donc rester au pouvoir. Entretemps, Shapour Bakhtiar tente de rétablir la situation. En juin, le mouvement pour la liberté publie son projet de constitution, qui déclare l'Iran République Islamique, mais sans donner aucun rôle aux Oulémas ni à la loi islamique. Khomeiny lui-même devient « Guide de la Révolution ». Pour calmer la situation, Shapour Bakhtiar demande au shah de quitter l'Iran pour une durée indéterminée. Zbigniew Brzezinski et le Secrétaire à l'Énergie James Schlesinger (ancien Secrétaire à la Défense sous la présidence de Gerald Ford), continuent à répéter que les États-Unis vont soutenir le shah militairement. Cependant, les discussions afin de trouver un compromis avec l'Ayatollah n'aboutissent pas et Khomeiny délivre un message à ses partisans après la manifestation à arbaïn leur promettant d'être bientôt avec eux en Iran. Il ordonne la dissolution de la SAVAK et la libération des prisonniers politiques. Elle a également été appelée guerre du Golfe persique jusqu’à la deuxième guerre du Golfe entre l’Irak et le Koweït en 1990-1991, puis a pris le nom de première guerre du Golfe. La révolution islamique de 1979 a sonné le glas de cette entente. La révolution islamique qui a porté l'ayatollah Khomeyni au pouvoir en Iran en 1979 est la raison directe de la guerre déclenchée par l'Irak, le 22 septembre 1980. Carter fait surtout pression pour la liberté d'association, ce qui entraîne par la suite une multiplication des campagnes pour la liberté d'expression, de la part des intellectuels. Lorsque Khomeiny arrive au pouvoir en 1979, les relations entre l’Iran et l’Irak commencent à se détériorer menant à une guerre. Le refus d'allégeance des militaires à la révolution islamique de l'ayatollah sera sévèrement condamné par le nouveau pouvoir chiite. Après l'arrestation de Khomeiny, puis son exil d'Iran en 1964, les émeutes menées par les partisans du clergé augmentent. L'ambassadeur américain en Iran, William H. Sullivan (en) se rappelle que le conseiller national à la sécurité, Zbigniew Brzezinski « assurait au shah que les États-Unis le soutenaient pleinement ». L'invasion par l'Irak aide à rassembler les Iraniens derrière le nouveau régime, et les différends passés sont oubliés face à la menace extérieure. Cependant, Shapour Bakhtiar ne peut accepter l'idée de se retrouver avec deux gouvernements en Iran. Mehdi Bazargan devient Premier ministre, et le mouvement pour la liberté travaille à établir un gouvernement libéral laïc. Les liens sur les dates inscrites en marge gauche réfèrent à la chronologie mondiale. Il dit vouloir créer un gouvernement provisoire dès que possible, puisqu'il estime que celui de Shapour Bakhtiar n'est pas légitime. Les groupes d'opposants opèrent depuis l'extérieur de l'Iran, principalement depuis Londres, Paris, l'Irak et la Turquie. Guerre Iran-Iraq Septembre 1980 - août 1988 . Ces mesures aggravent le chômage et le ressentiment de la population. Peu après, l'ayatollah Khomeiny fait faire à l'Ayatollah Moussavi Ardabili une déclaration à la radio, annonçant la victoire de la révolution. Les renvois aux chronologies annuelles spécifiques à l'Iran sont plutôt placés au début de chaque section, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Chronologie_de_l%27Iran&oldid=182620026, Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Iran et monde iranien/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé «. Le soutien américain est donc apparemment total, cependant il n'ira pas aussi loin que lors du renversement de Mossadegh en 1953 que les États-Unis avaient organisé et financé dans l'Opération Ajax, alors même que le Shah était déjà en fuite. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Certains sous-officiers se sont déjà joints à la révolution de Khomeini, particulièrement parmi les cadets de l'Armée de l'air. Khouzestan, guerre Iran-Irak, près de la ville de Sousangerd, février 1981 (1981) Dezful, guerre Iran-Irak, septembre 1980 (1980) Ahvaz, guerre Iran-Irak, septembre 1980 (1980) Pahlavi maintient de bonnes relations avec les États-Unis, mais son gouvernement est critiqué pour sa corruption et les pratiques violentes de la SAVAK, ce qui provoque des protestations en Iran et suscite une condamnation de la part de nombreux membres de la communauté internationale[3]. Élevé par son oncle maternel, un officier qui sera chassé de l'armée après le soulèvement antibritannique de 1941, il milite dès 1955, comme lycéen, au sein du Baas et participe déjà au coup d'État avorté de 1956. Les administrations de l'État iranien sont purgées des éléments jugés "non "révolutionnaires" et pro-Shah. Elle se compose de mouvements différents : En octobre 1971, le shah organise la célébration du 2500e anniversaire de la fondation de l'empire perse. Khomeiny devient alors la figure de proue de la révolution. islamiste en Iran (le pays rompt avec les USA) 1958 : Intervention U.S. au Liban 1947 : Plan de partage de la Palestine (ONU) 1948 : Proclamation de l’État d'Israël 1956 : Israël intervient dans la crise de Suez 1967 : Guerre … L'invasion de l'Iran par l'Irak se ferait sous prétexte d'un appel à l'aide d'officiers loyalistes iraniens ayant préparé leur propre soulèvement le 9 juillet 1980 (nom de code Nojeh, d'après le nom de la base aérienne Shahrokhi/Nojeh à Hamedan). De nouveaux combats éclatent dans les rues de Téhéran la nuit du 10 février après la rencontre de Shapour Bakhtiar avec des chefs de l'armée. Saddam Hussein estime que l’Iran est affaibli sur le plan militaire en raison de la révolution islamique de 1979, et que la guerre n’en sera que plus rapide et limitée. Vous pouvez améliorer la vérifiabilité en associant ces informations à des références à l'aide d'appels de notes. L’ Irak envahit l’Iran , cherchant à s’emparer des champs de pétrole du Khouzistan. Cette célébration se tient sur trois jours à Persépolis, avec plus de 600 invités étrangers. Des étudiants et des meneurs religieux protestent contre ces allégations dans la ville de Qom. Les militaires sont autorisés à utiliser la force (tanks, hélicoptères et fusils) pour maintenir l’ordre. Les premières années voient le développement d'un gouvernement bipolaire. Le soir du 11 février 1979, l'Ayatollah Khomeini arrive enfin au pouvoir et Mehdi Bazargan est son Premier ministre. Shapour Bakhtiar reste dans ses quartiers sous les ordres du Général Qarabaghi. La complexité et l’intérêt de ce sujet ont amené de nombreux chercheurs à étudier les relations russo … La police se déploie dans les rues, dispersant les manifestants et tuant plusieurs étudiants. Ces purges touchent spécifiquement l'armée dont les effectifs passent de 500 000 à 290 000 hommes en l’espace d'un an. Des manifestants sont tués chaque jour, et chaque jour les protestations prennent encore de l'ampleur. L'Ayatollah Khomeiny est un des leaders de l'opposition religieuse, qui proclame que le règne du shah est une tyrannie. Le nouveau gouvernement d'Iran apporte son soutien à la population noire d'Afrique du Sud, aux nations en voie de développement en Afrique, à Cuba et à l'OLP.
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