Les massacres d’Arméniens n’ont pas commencé avec le gouvernement Jeune-Turc, arrivé au pouvoir après la révolution de 1908. Ils procèdent avec méthode et brutalité. Il se rapproche aussi de l'Allemagne de Guillaume II. Y a-t-il un verdict d'un tribunal? Dans une ultime phase, le gouvernement turc décide de liquider, de toutes les manières possibles, les 700 000 malheureux qui ont survécu aux marches de la mort et sont parquées dans les camps de Syrie. Ces jeunes officiers, à l'origine du sentiment national turc, lui reprochent de livrer l'empire aux appétits étrangers et de montrer trop de complaisance pour les Arabes. «Entre 1894 et 1896, environ 200.000 Arméniens sont massacrés en Anatolie centrale et orientale», explique Mikaël Nichanian. Des massacres auront également lieu dans le nord de l’Iran.» Ce programme d’extermination sera stoppé par la reddition de l'Empire ottoman aux forces de la Triple Entente (Grande-Bretagne, Russie et France), le 30 octobre 1918, lors de l’armistice de Moudros. Le gouvernement Jeune-Turc (nationaliste), au pouvoir depuis 1908, décide de vider les zones de peuplement arménien du sud et de l'est de l'Anatolie. Il fait construire le chemin de fer du Hedjaz pour faciliter les pèlerinages à La Mecque. Le 1er novembre 1914, l'empire ottoman entre dans la Grande Guerre aux côtés des Puissances centrales, les empires allemand et austro-hongrois,  contre la Russie et les Occidentaux. Début 1916, une deuxième phase génocidaire est décidée par les autorités turques. En effet, les Arméniens étaient partagés géographiquement entre deux camps. Ce vendredi marque le centenaire du génocide arménien perpétré par les Turcs ottomans. Joe Biden reconnaît officiellement le génocide arménien. Alors que l’ensemble des peuples non musulmans -qui ont le statut de dhimmi- sont discriminés, à partir de 1878, le sultan Abdülhamid II se focalise sur la population arménienne, soupçonnée de manquer de loyauté et de nourrir des projets d'autonomie. Istanbul, le 24 janvier 2012. Le génocide arménien Voir la version abrégée Le samedi 24 avril 1915, à Constantinople (note), capitale de l'empire ottoman, 600 notables arméniens sont assassinés sur ordre du gouvernement. Arretez de manipuler les évenements historique... Lire la suite, Plutôt que de parler de génocide, il vaudrait mieux réparer les dégâts: Malgré ses efforts, il ne peut empêcher l'insurrection des « Jeunes-Turcs ». Réveil. Il va faire entre 1,2 et 1,5 million de victimes dans la population arménienne de l’empire turc. Le samedi 24 avril 1915, à Constantinople (note), capitale de l'empire ottoman, 600 notables arméniens sont assassinés sur ordre du gouvernement. Le traité de Sèvres signé le 10 août 1920 entre les Alliés et le nouveau gouvernement de l'empire ottoman prévoit la mise en jugement des responsables du génocide. Voici le texte d'un télégramme transmis par le ministre à la direction des Jeunes-Turcs de la préfecture d'Alep : « Le gouvernement a décidé de détruire tous les Arméniens résidant en Turquie. Mais le sursaut nationaliste du général Moustafa Kémal bouscule ces bonnes résolutions. Un siècle plus tard, la Turquie refuse encore d'employer le terme de génocide. D'abord favorable à ce que soient punis les responsables de la défaite et du génocide, Moustafa Kémal se ravise car il a besoin de ressouder la nation turque face aux Grecs et aux Occidentaux qui menacent sa souveraineté. Chaque semaine, un contrepoint historique de l'actualité, anniversaires, récits, devinettes : Gratuit et vous pouvez vous désabonner à tout moment, Téléchargez le livre numérique aux formats pdf/epub.
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