La Première guerre mondiale a aussi accéléré la radicalisation des masses : sous la pression, la Chine a participé à la guerre et fait officiellement partie du camp de la victoire. Le 21 janvier 1949, face aux désastres militaires, Tchang Kaï-chek démissionne de son poste de président de la république de Chine. Le développement et la chute de la Seconde révolution chinoise de 1925-1927 a été l'un des évènements politiques les plus importants du vingtième siècle. Il ordonne également aux troupes japonaises en Mandchourie de ne pas remettre leurs armes aux communistes, et d'attendre l'arrivée des soldats du Kuomintang[2], mais ne peut empêcher les troupes régulières communistes d'opérer leur jonction avec la guérilla locale[3], affermissant leur influence dans la région. Nous sommes heureux de publier, avec l’aimable autorisation de la maison d’édition un extrait du livre de Stephen Smith : Et la voix fut tracée…Les débuts du mouvement communiste en Chine (Shanghaï – 1920-1927), Paris, Les nuits rouges, 2019. Cela n’empêcha pas l’IC de déclarer, fin 1926, le KMT « parti sympathisant »... Alors que l'armée révolutionnaire du KMT progressait vers le Nord, durant l'hiver 1926-1927, elle soulevait l'enthousiasme des ouvriers et paysans qui n'en avaient pas encore fait l'expérience. Victor Serge décrivait très bien la situation : « la bourgeoisie ne peut pas accepter l'hégémonie du prolétariat dans la révolution nationale ; or, cette hégémonie est la condition de la victoire de cette révolution et, du coup, de son acheminement vers le socialisme. Le conflit entraîne la coexistence des deux Chine, dont chacune affirme sa souveraineté théorique sur l'ensemble du territoire : la république populaire de Chine contrôle la Chine continentale, et la république de Chine, continuation officielle de la « Première République » est réduite à l'île de Taïwan. La passivité du PCC lui permit de prendre les devants. Face aux difficultés, le PCC et l'IC décident en août 1922, suite auTroisième congrès de l'I.C, d'appeler tous les membres du parti à rejoindre le KMT. En cette moitié de XXème siècle, la Chine est un immense pays peuplé d'un demi-milliard d'habitants, avec une civilisation extrêmement ancienne et qui fut longtemps en tête de l'humanité. Au sein des contradictions du capitalisme mondial, tout tendait à mettre au devant de la scène une implacable lutte de classe. Les États-Unis, qui sympathisent à l'époque avec Mao (ce qui s'explique en partie par la publication en 1937 du livre Red Star Over China, ouvrage hagiographique sur Mao publié par le journaliste Edgar Snow, qui déclencha une vague de sympathie envers le leader communiste chinois), se posent en médiateurs. La Chine subit une période d'hyperinflation[9]. Kayak estrie. Troisième congrès de l'I.C, d'appeler tous les membres du parti à rejoindre le KMT. Le 5 mars 1950, la république populaire de Chine débarque à Hainan et vient à bout le 1er mai des troupes commandées par le général Xue Yue, prenant le contrôle de l'île. •Armée nationale Ili Le représentant du Parti Communiste Chinois au VIIème plenum du comité exécutif de l’Internationale (fin 1926) disait du Kuomintang: «Dans le domaine de la politique internationale, il a une attitude passive, au plein sens du terme (...). Le 21 avril, l'Armée populaire de libération franchit le Yangtsé. La république de Chine tente néanmoins d'affermir sa légitimité, en promulguant notamment une nouvelle constitution, le pays n'ayant connu depuis 1912 qu'une série de constitutions provisoires. Déjà le 20 mars 1926, sous un faux prétexte, Tchang Kai-chek, frappe les ouvriers : les sièges des syndicats sont dévastés, leurs chefs arrêtés, leurs organisations détruites. Mais depuis le XIXème siècle, l'impérialisme occidental et japonais l'avait dominée et bridée, à tel point que l'on pouva… Les combats furent interrompus par la seconde guerre sino-japonaise et reprirent ensuite. Mao Zedong s'est néanmoins imposé comme le chef incontesté des communistes chinois. Les chiffres, tous camps confondus, de 2 000 000 de pertes militaires entre 1928 et 1936, puis de 1 200 000 entre 1946 et 1949, ont été avancés. Mais la question chinoise ne soulevait pas grand débat vers 1922, lorsque fut décidée l'entrée des communistes au KMT. N'ayant pas de troupes en Mandchourie, Tchang Kaï-chek négocie avec les Japonais pour obtenir qu'ils ne quittent pas trop vite la région, afin d'éviter sa prise de contrôle complète par les communistes. On compte une centaine de grèves entre 1895 et 1918. En janvier 1927, face à la mainmise grandissante de Tchang Kaï-chek, Wang Jingwei déplace le gouvernement de Canton à Wuhan, où ses alliés communistes sont influents. Le 1er octobre, Mao, au balcon de Tian'an men, proclame officiellement à Pékin la république populaire de Chine. Mais il y avait des raisons plus fondamentales. Une purge généralisée est décrétée contre les communistes au sein du Kuomintang. La principale poche de résistance, à Chengdu, tombe le 10 décembre. Les communistes tiennent cependant l'essentiel du nord-est de la Chine et contrôlent une population de 90 millions d'habitants. Le KMT comportait des éléments franchements hostiles aux communistes. Voici des années que la révolution chinoise grandit sur notre horizon. Une mission américaine est installée à Yan'an et espère aboutir à la formation d'un gouvernement de coalition communiste-nationaliste, afin d'éviter un nouveau conflit ouvert en Chine. Tchang Kaï-chek profite des surplus de l'armée américaine et bénéficie d'un important soutien financier américain. Frete GRÁTIS em milhares de produtos com o Amazon Prime. Économies, Sociétés, Civilisations, Bibliothèque Internationale de la Gauche Communiste, L'Internationale Communiste après Lenine, Bilan et perspectives de la révolution chinoise, Thèses et additions sur les questions nationales et coloniales, La lutte des classes dans la révolution chinoise, https://wikirouge.net/wr/index.php?title=Révolution_chinoise_(1925-1927)&oldid=2833976. Les illusions populaires sur la « démocratie » anglo-américaine sont réduites à néant. Car il est tout à fait réactionnaire de rêver qu’il soit possible en Chine de “prévenir” le capitalisme; que, par suite du retard de la Chine, la “révolution sociale” y soit plus facile, etc. Malgré la politique expansionniste de plus en plus agressive de l'Empire du Japon, Tchang Kaï-chek continue de traiter en priorité la lutte contre les communistes. République populaire de Mongolie-Intérieure, Soutenus par: Union soviétique Corée du Nord Mongolie, 1949–61 Et si toute l’attention de notre parti se porta alors sur l’Allemagne, il faut qu’il en soit de même maintenant en ce qui concerne la Chine, d’autant plus que la situation internationale est devenue pour nous plus compliquée et plus inquiétante. Shanghai, avril 1927 - Le bain de sang du prolétariat chinois arrose la victoire du stalinisme. Trotski y était opposé, mais ne se battit pas là dessus avant 1927. Tchang s’excuse pour le "malentendu" et le PCC capitule complètement, acceptant d’abandonner toute critique envers les positions officielles, de donner la liste de ses militants inscrits au Kuomintang... La rupture était inévitable d'une façon ou d'une autre, mais le PCC se soumettait plus que jamais au KMT. Pendant ce temps, le régime du Kuomintang s'aliène progressivement ses alliés américains et décourage les milieux d'affaires par la corruption qui règne en son sein, et les nombreux détournements de fonds et d'aides pratiqués par ses officiers[8]. 1927, de manière prémonitoire : « Continuer la politique d’un parti communiste dépendant, fournir des ouvriers au Kuomintang, c’est préparer les conditions de l’établissement triomphant d’une dictature fasciste en Chine ». Cycle Révolution Chine 1925-1927 Merci de proposer un lien de téléchargement, via les commentaires, pour les films ou documentaires que vous connaissez. Le Parti communiste chinois, récemment formé et de taille encore réduite, s'allie au parti nationaliste : ses membres sont autorisés par le Komintern à pratiquer la double appartenance, et participent à la fondation de l'Armée nationale révolutionnaire. Mais les ouvriers l'emportaient néanmoins, et Tchang Kai-chek entra dans la ville le 26 mars, et fit tout pour montrer à la bourgeoisie locale et impérialiste qu'il était capable de restaurer l'ordre. Il est enclin à ne lutter que contre l’impérialisme anglais; quant aux impérialistes japonais, il est prêt dans certaines conditions à admettre un compromis avec eux». Le 7 septembre, Mao Zedong mène une révolte des paysans dans le Hunan et le Jiangxi, où il établit un soviet : le soulèvement est écrasé par la troupe, mais Mao parvient à prendre la fuite. Or, comme en Russie, la bourgeoisie voulait certes accéder au pouvoir, mais pas au prix d'une mobilisation révolutionnaire des masses. Pendant les pourparlers, un conflit armé éclate à partir du 10 septembre 1945, soit 24 heures après la reddition officielle des Japonais en Chine. Ce qui provoque une vague de protestations étudiantes et ouvrières à travers tout le pays. L'IC, dirigée par Zinoviev (qui est alors allié à Staline contre Trotski) pousse le PCC à accepter : les accords "Sun-Joffé" sont signés en janvier 1924. Selon certains auteurs, les communistes bénéficient également de la complaisance de plusieurs généraux nationalistes, vraisemblablement infiltrés ou gagnés à leur cause[11]. Fin 1924, Staline et Boukharine commencèrent à parler ouvertement de construire le "socialisme dans un seul pays", ce qui contribuait à justifier une poltique non révolutionnaire, mais "pragmatique" (conservatrice). C'est aussi cet état d'esprit qui facilita l'acceptation de ligne de l'IC, en plus de la dépendance matérielle à l'égard de l'Etat russe. La direction stalinienne passa totalement sous silence cette lettre. La victoire de la classe ouvrière russe ouvre, par contre, une nouvelle perspective pour les masses chinoises. 31/12/2017 Serge LEFORT Passeur de liens et rédacteur de Monde en Question Lire aussi : • Dossier Révolution chinoise 1925-1927, Monde en Question. Aucun traité de paix n'est signé entre les deux pays. Dans les montagnes du Jinggang, Zhu De rejoint Mao Zedong et lui apporte son expérience militaire. Dans les années 1920, le gouvernement du Kuomintang, dirigé par Sun Yat-sen à Canton, revendique la souveraineté sur la république de Chine face au gouvernement des seigneurs de la guerre qui tient le nord du pays. Cette politique aboutit, en mars 1927 à l’entrée des communistes dans le gouvernement national. N ous sommes heureux de publier, avec l’aimable autorisation de la maison d’édition un extrait du livre de Stephen Smith : Et la voix fut tracée… Les débuts du mouvement communiste en Chine (Shanghaï – 1920-1927), Paris, Les nuits rouges, 2019. L'Opposition de gauche et Trotski écrivaient le 3 avril : « Continuer la politique d’un parti communiste dépendant, fournir des ouvriers au Kuomintang, c’est préparer les conditions de l’établissement triomphant d’une dictature fasciste en Chine ». Sur le plan militaire, Tchang multiplie les erreurs de stratégie : il privilégie ainsi la défense de ses bastions des grandes villes, laissant les communistes affermir leur mainmise sur les campagnes. Il est clair que la politique de l'Internationale, dictée par Moscou, a constitué une véritable éteignoir, sanglant et démoralisant, pour la révolution chinoise. En 1922, sous l'impulsion du PCC se tient à Canton le premier congrès national des syndicats chinois, avecc 160 délégués représentant 270 000 travailleurs. Le formidable élan révolutionnaire des ouvriers et des paysans de Chine, qui a connu un échec cuisant en majeure partie à cause de la politique du Parti Communiste Chinois inféodé à Staline. Une commission politique consultative tripartite est créée, et destinée à ramener la paix en Chine mais elle ne fonctionnera jamais, les incidents entre communistes et nationalistes se multipliant. Ce n'était pas un éclair de génie, c'était l'observation : en Turquie, le leader bourgeois Kemal Pacha venait de faire égorger les communistes et renforçait son régime autoritaire. Cela ne sera le cas qu’après l’échec de la vague révolutionnaire prolétarienne en Chine en 1925-1927. Malgré toute la complaisance du PCC, la "guerre civile chinoise" s'ouvrait lamentablement sur le massacre de Shanghai du 12 avril 1927. À la fin 1949, les forces du Kuomintang reculent sur tous les fronts. En avril 1948, Yan'an est reprise. Cette dernière apparaît initialement fragile, mais la guerre froide fait à nouveau de Tchang Kaï-chek un allié majeur des États-Unis sur le continent asiatique. En effet, si les analyses de l'Opposition sur le danger criminel que Staline faisait courir au mouvement ouvrier chinois se sont avérées justes, le fait même de sa défaite renforça la bureaucratie thermidorienne. En fait, ce sont des directions diamétralement opposées qui apparaissaient clairement aux plus avancés des communistes, et la tension qui était à son comble. Il y eut des avertissements et des critiques, notamment le 17 mars 1927 une lettre de Nazonov, Forkine et Albrecht, envoyés en mission en Chine, adressée au Comité exécutif de l'IC. La Commune de Canton, qui malgré le reflux amorcé réunit près de 20 000 prolétaires, fut la mise en place d'un soviet révolutionnaire dans la ville pendant 4 jours, après son écrasement, sous le regard désabusé de la majorité des cantonnais. Alors assez naturellement, la défaite en Chine constitua un revers décisif, si bien qu'à la fin de 1927, Trotski fut exclu du Parti communiste de l’Union Soviétique (PCUS) puis expulsé d’URSS. 1946–49 Du 28 août au 10 octobre 1945, des négociations sont menées à Chongqing en présence du diplomate américain Patrick J. Hurley, Tchang Kaï-chek et Mao Zedong négocient, mais leur rencontre n'aboutit qu'à des déclarations de principe en faveur d'une reconstruction pacifique du pays. »[8], Réaction bourgeoise et suivisme suicidaire, Confirmation dans la défaite pour Trotski. Ironiquement, ces événements allaient affaiblir l'Opposition de gauche en Union soviétique, tout en validant sa plate-forme politique. Le mouvement paysan se heurtait violemment dans le Guangdong aux propriétaires terriens et à l'armée. Le Kuomintang utilise également les services d'anciennes troupes du gouvernement collaborateur chinois : cela a un effet désastreux sur son image auprès de la population, qui se souvient au contraire de la guerre de résistance menée par les communistes au temps de l'occupation. Mao n’a jamais été délégué aux congrès de l’Internationale communiste de Lénine et Trotsky. La Première armée de front —soit 86 000 per ... (BP), en 1927, après l’échec du Soulèvement de la Moisson d’Automne. En juillet 1926, l'Armée nationale révolutionnaire entame l'expédition du Nord, destinée à soumettre les factions armées et à unifier le pays sous la bannière nationaliste. En juillet, Wang Jingwei, impuissant face à Tchang, rompt à son tour avec les communistes et se rallie au gouvernement de Nankin. Formula d bgg. Le président taïwanais Lee Teng-hui déclare considérer le conflit comme terminé[16] et mit fin à la période de rébellion communiste le 22 avril 1991 avec effet le 1er mai 1991 en amendant les Provisions temporaires[17]. Un exode massif de civils accompagne l'état-major nationaliste et les troupes rescapées : la population de Taïwan s'accroît d'environ deux millions de personnes[12]. De fin novembre 1948 à fin janvier 1949, les communistes prennent le contrôle de Pékin, Tianjin, et de l'ensemble de la région dite de la plaine de la Chine du Nord. 1. République Populaire de Chine Boukharine a fait une conférence sur Les perspectives de la révolution chinoise devant La révolution de 1911 y mettra fin mais engendrera 40 années de chaos. Les communistes allaient aux masses sous le nom et la bannière du Guomindang. Cela ne veut pas dire qu'on puisse sans danger ne pas en tenir compte, bien au contraire. La lutte des classes dans la révolution chinoise Victor Serge fin avril 1927. De fait c'était contraire aux principes actés par l'IC, et cela revenait à la fausse théorie menchévique. En août 1946, les communistes remportent la victoire contre les nationalistes dans le Gansu. En septembre 1931, le gouvernement chinois est déstabilisé par l'invasion japonaise en Mandchourie. Il lui fut même interdit d'organiser des fractions de gauche dans le KMT. L'Internationale communiste était toute jeune, fondée en 1919 autour des bolchéviks, et son sort est étroitement lié à celui de la révolution chinoise. En 1941, les troupes du Kuomintang et la Nouvelle quatrième armée s'affrontent militairement, soulignant la fragilité du front uni. Victoire des communistes en Chine continentale, Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste, République populaire de Mongolie-Intérieure, nouveau gouvernement nationaliste de Taïwan, Histoire de la république de Chine#La république de Chine à Taïwan, Accord en 17 points sur la libération pacifique du Tibet, Insurrection de juin 1953 en Allemagne de l'Est, Occupation de la République dominicaine par les États-Unis, Mouvement du 30 septembre 1965 en Indonésie, Invasion de la Tchécoslovaquie par le Pacte de Varsovie, Conflit frontalier sino-soviétique de 1969, Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, Coup d'État du 11 septembre 1973 au Chili, Traités Salt sur la limitation des armements stratégiques, Incident du peuplier dans la Joint Security Area, Coup d'État du 12 septembre 1980 en Turquie, Traité INF sur les forces nucléaires à portée intermédiaire, Révolution démocratique de 1990 en Mongolie, Conférences de la guerre froide en Europe (1945-1955), Liste des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies, Traités internationaux de la guerre froide, Organisation du traité de l'Atlantique Nord, Dissuasion et prolifération nucléaires pendant la guerre froide, Forces armées de l'OTAN et du Pacte de Varsovie, Liste des traités de contrôle et de limitation des armements, Histoire du renseignement soviétique et russe, Planification en république populaire de Chine, Campagnes des trois anti et des cinq anti, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Guerre_civile_chinoise&oldid=175660540, Histoire de la république populaire de Chine, Guerre impliquant la république populaire de Chine, Article contenant un appel à traduction en anglais, Page géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Conflit militaire géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Portail:République populaire de Chine/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, Portail:Relations internationales/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, 4 100 000, en incluant les collaborateurs. Manifestations, grèves et occupations de terres culminèrent en 1925-1927, avec notamment près de 400 000 ouvriers défilant à Shanghai, Canton et Pékin lors de la grande grève générale du 30 mai 1925. • Armée de la république de Chine, 1946–49 Mais le KMT pose bientôt des conditions plus strictes : les communistes ne peuvent pas faire de propagande dans les rangs nationalistes. Une guerre civile de basse intensité recommence dès la capitulation japonaise. À l'arrivée, les troupes communistes sont décimées. En 1924, il n'avait que 150 à 200 gardes loyaux — à comparer avec les 200 à 300 000 soldats que contrôlaient chacun des seigneurs de la guerre du Nord. La situation de la Révolution chinoise, La Correspondance Internationale, 6 juillet 1927, n°72, pp. De nombreuses localités rurales passent sous contrôle des militants communistes avant même l'arrivée des troupes de Mao. Le renforcement du poids des communistes provoqua dans le KMT un regroupement de droite dirigé par Tchang Kai-chek. Les conquêtes des prolétaires au cours des années précédentes furent brisés et une véritable loi martiale interdisant les grèves est imposée en décembre. Ces masses en mouvement étaient non seulement acquises aux idées communistes, mais foncièrement hostiles au KMT, qu'elles percevaient intuitivement et avec raison comme la représentation de la bourgeoisie. C'est l'exemple russe qui aide la naissance du Parti Communiste Chinois (PCC) et qui stimule la lutte de classe en Chine, mais c'est aussi la défaite chinoise (qui suit la défaite allemande) qui va favoriser la dégénérescence de l'IC, qui était déjà aux mains des proches de Staline. L'Internationale communiste était toute jeune, fondée en 1919 autour des bolchéviks, et son sort est étroitement lié à celui de la révolution chinoise. Le pays est dans une situation économique proche de celle de la Russie pré-révolutionnaire, avec encore plus d'arriération. De son côté, le KMT avait senti le besoin de cette aide. En 1930, Trotski décrira l'importance de la compréhension de ces événéments en ces termes : « Une étude de la Révolution chinoise est une question très importante et urgente pour tout communiste et tout ouvrier avancé. De 1,5 millions d'ouvriers en 1910, la classe passe à 2 millions. C'est l'exemple russe qui aide la naissance du Parti Communiste Chinois (PCC) et qui stimule la lutte de classe en Chine, mais c'est aussi la défaite chinois… Aux marges des immenses campagnes, une jeune classe ouvrière surexploitée se développe rapidement, principalement à Shanghai, Canton et Hong-Kong. Seconde République du Turkestan oriental A la mort de Sun en 1925, les tensions s'accroissent entre l'aile gauche et l'aile droite, animée principalement par le commandant en chef de la jeune armée Tchang Kaï-chek[4], et la lutte de classe s'aiguise dans le pays. Le consensus de 1992 constitue une première tentative de rapprochement. L'IC fonctionnait de plus en plus comme un appareil diplomatique au service de l'URSS. Le conflit dégénère en guerre ouverte à partir du mois de mars. Les ouvriers et les paysans mettaient de plus en plus leurs espoirs dans une révolution sociale qui, balayant les classes possédantes, aurait mis fin à leur oppression séculaire. La révolution de 1925-27 allait donner une cruelle réponse à cette question. CHINE, histoire : de la Révolution de 1911 à la République populaire - 92 articles : CHINOISE (CIVILISATION) - La littérature • CHINE (L'Empire du Milieu) - Littérature • NATIONS UNIES • BOYCOTTAGE • DENG XIAOPING • DALAÏ-LAMA (T. G.) • JAPON (Le territoire et les hommes) - Histoire • MONGOLIE (histoire) • MONGOLIE (République mongole) • PÉKIN • SHANGHAI • … Ils ont néanmoins pu établir leur pouvoir à Harbin et étendre leurs bases vers le sud[5], tandis que Tchang Kaï-chek fait remonter ses meilleures troupes vers le nord-est dans l'espoir de les contrer[6]. Plusieurs batailles ont ensuite lieu dans les années suivantes entre les deux Républiques chinoises, le régime communiste tentant sans succès de prendre différentes îles restées sous contrôle nationaliste. L'idée était de s'appuyer sur ce mouvement de libération nationale, en retirer une certaine couverture pour les militants communistes, et de permettre de gagner leurs membres les plus progressistes.L'IC s'impliqua à fond dans les conseils organisationnels[2] au KMT, et dans le soutien militaire[3], à tel point que l'on peut dire que c'est l'URSS qui a donné vie à "l'Armée nationale révolutionnaire" du KMT. L'idée était de s'appuyer sur ce mouvement de libération nationale, en retirer une certaine couverture pour les militants communistes, et de permettre de gagner leurs membres les plus progressistes. Les motivations de la direction de l'IC étaient ambivalentes. En septembre 1948, l'Armée populaire de libération prend le contrôle du Shandong. Ces événements posent la question de l'indépendance de la classe ouvrière et du front unique. Les régions encerclées subirent bombardements et famines[1]. Le 23 avril, Nankin est prise, le gouvernement nationaliste se réfugiant à Canton, d'où Li Zongren espère mener une contre-attaque, mais qui tombe à son tour en novembre.
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